Personnage prédéfini ? :Pas à ma connaissance
Nom :Nikolaevič
Prénom : Aleksej
Âge : 17 ans
Orientation sexuelle : Hétérosexuel
Membre de la Coalition ? :- Statut au sein du groupe : Combattant
Physique :
- Comme tu es beau mon fils...
Pourquoi fallait-il que ces paroles viennent toujours à être prononcées par la mère d'Aleksej tandis qu'elle le fixait amoureusement, les larmes au bord des yeux de peur de le perdre à tout instant ? La maladie qui touchait Aleksej n'était nullement visible sur le jeune homme, il avait un physique pour le moins fin et élancé, mais il ne paraissait pas faible aux premiers abords. Le jeune russe a une certaine classe et quelque allure princière lorsqu'on le regarde bien. Son visage est tout aussi fin que son corps et sa peau pâle contraste avec ses tenues et ses cheveux, plus sombres. Aleksej se plait à porter des vêtements à part, qu'on ne voit pas tous les jours, il n'est pas du genre à se contenter d'un jean et d'un simple tee-shirt, il lui faut bien plus, quelque part, il a besoin de s'embarrasser.
Aleksej n'aime pas montrer sa peau, la seule limite qu'il s'impose est son visage, le reste de son corps demeure caché et si par malheur, quelqu'un voit une parcelle de son corps par inadvertance, le jeune russe ne contrôle alors plus sa colère. Cette manie lui colle jusqu'au bout des doigts, si bien qu'il se plaît à porter des gants de cuir, ou simplement des mitaines lorsqu'il ne peut pas faire autrement. Loin d'être superficiel, Aleksej ne s'occupe pas vraiment de lui, pourtant ses cheveux en bataille et les mèches qui cachent plus ou moins son visage le rendent attirant. Ses cheveux sont châtains foncés, mais ils révèlent toute une panoplie de reflets aux variantes diverses, et ses mèches les plus longues vont jusqu'à cacher sa nuque.
En dehors de ce portrait bien sombre, une seule touche de couleur demeure : ses yeux, aussi profonds et colorés qu'une émeraude brillant sous les rayons flatteur du Soleil.
Caractère :
- Tu es difficile, Aleksej !
Perpétuel refrain que ses sœurs, toutes autant qu'elles sont, n'avaient de cesse de répéter. Un enfant difficile en dépit de sa gueule d'ange, car un mal le ronge de l'intérieur, et il ne peut rien faire contre ça ; il a beau tempêter, rien y fait et ce mal influence son humeur, ses actes et sa vie. De peur qu'il ne se blesse, la mère du jeune homme est devenue étouffante à surveiller et tenter d'empêcher sans cesse hématomes, égratignures ou encore les chûtes entraînants de virulents maux de tête chez Aleksej, accompagnés parfois d'accès de fièvre. Ainsi, sans cesse surveillé par sa mère, le jeune homme ne pouvait qu'être conscient de sa faiblesse, raison pour laquelle oui, il fut un enfant difficile car coléreux et autoritaire. Pour autant, il lui arrivait aussi d'être aimable et sincère lorsque rien n'était altéré chez lui.
Mystérieux, maladroit et solitaire sont d'autres caractéristiques de sa personne. En effet, Aleksej ne parle jamais de lui, il ne parle pas de son histoire, de sa famille, de son passé ou même de ce qu'il ressent, de ses souffrances et de ses peurs. Jamais il ne se confie, car jamais il ne l'a fait. Maladroit sans doute, dans son attitude et ses paroles, car il a toujours été mis à l'écart par les soins de sa mère, si bien que le jeune garçon n'est pas franchement à l'aise en compagnie des autres. Non pas qu'il ne les aime pas, plutôt qu'il ne sait pas les aborder. Enfin, solitaire pour des raisons similaires, puisqu'il ignore comment créer des liens, par peur de faire du mal, il préfère demeurer seul, là encore, ce n'est pas vraiment un manque pour lui puisqu'il n'a jamais su vraiment ce que c'était que d'avoir des amis.
Finalement, Aleksej pourrait être vu comme innocent. Jeune et sans expérience dans un monde impitoyable qui lui en a déjà fait baver.
Histoire :
Patient : Nikolaevič Aleksej
Sexe : Masculin.
Âge : 19 mois.
Hospitalisé d'urgence des suites d'un évanouissement brutal au cour d'une balade en voiture.
Symptômes : Graves hémorragies internes au niveau des articulations - genoux et coudes -. Activité du facteur de coagulation du patient : déficient.
Diagnostic : Hémophilie sévère détectée ; incurable.
Traitement : Administration par voie intraveineuse des facteurs déficients afin d'améliorer la coagulation du sang dans le but de stopper ou prévenir les hémorragies ; à vie.C'est ainsi que la vie d'Aleksej a débuté. Né en Russie d'une mère et d'un père russe, le jeune garçon a vécu une enfance pour le moins malheureuse. Malheureuse dans le sens où il n'était libre de rien, où tout ce qu'il faisait devait être supervisé merveilleusement afin de limiter les blessures qu'il pourrait bien se faire, comme tout jeune enfant. Contrairement à ce qu'on en pense, l'hémophilie n'est pas une perte de sang plus grave que d'ordinaire des suites d'une blessure, le problème est dans le fait que le sang a du mal à coaguler, et donc à s'arrêter. Toutefois, les blessures extérieures ne sont pas les plus dangereuses : un simple sparadrap suffit à arrêter les dégâts ; le plus ennuyeux demeure dans les blessures internes capable de toucher tout organe, muscle ou articulation. Aleksej est le plus jeune de la famille, né à la suite de quatre sœurs, le jeune garçon n'a pas manqué d'être choyé, et c'est sans doute ce qui lui a donné un tel caractère, car bien rapidement il s'est senti étouffé par tant d'attentions, de soins, d'amour, tout simplement. Aleksej n'a jamais été libre de ses choix, de vivre sa vie tel qu'il l'entendait, et même si enfant, il a toujours tenté de s'émanciper de toute cette surveillance, aucune de ces fugues n'a été véritablement fructueuse.
L'hémophilie lui a été transmise par sa mère, cette dernière a alors ressenti un profond sentiment de culpabilité qui l'a presque rendu folle. Elle n'avait d'yeux que pour le jeune Aleksej et en venait presque à renier ses filles alors même que ses plus jeunes sœurs n'avaient que trois et cinq ans de plus que lui. Obnubilée par la santé de son fils, la mère en devint étouffante et fut à la base de la demande de départ du jeune garçon. La majeure partie de l'enfance d'Aleksej se déroula d'hôpitaux en hôpitaux, il restait sans cesse dans sa chambre, constamment accompagné, à regarder ses sœurs jouer entre elles. De même, il fut hors de question que le jeune homme suive une scolarité normale, sa mère avait bien trop peur que ses camarades ne le blessent involontairement et déclenchent ainsi une crise plus ou moins grave. Grâce aux revenus plus que corrects de ses parents, Aleksej n'eut donc que des cours particuliers en guise d'apprentissage et il ne put que s'imaginer quelles pourraient être les relations au sein d'une école, grâce aux récits de ses sœurs.
Cette vie dura bien trop longtemps, une vie d'ennui et de lassitude dans laquelle Aleksej était plus vulnérable qu'autre chose. Il ne savait rien des relations sociales, et en dépit de crises parfois lourdes, il n'était pas si différent des autres, raison pour laquelle le comportement de sa mère qu'il jugeait excessif, lui paraissait inutile et devait prendre fin.
Une violente dispute éclata alors entre la mère et le fils alors que ce dernier n'avait que seize ans. Aleksej exigeait de voir autre chose que la maison dans laquelle ils vivaient tous, il souhaitait voir d'autres pays, rencontrer des gens extérieurs à sa famille. Il rêvait, en d'autres termes. Bien qu'inquiète, sa mère accepta. Certes, elle voulait protéger son fils, mais par-dessus tout, elle ne voulait absolument pas se disputer avec lui. C'est toutefois en famille qu'ils partirent en direction de l'Europe de l'Ouest. Il fut donné au jeune homme l'occasion de voir de splendides paysages, il put rencontrer des personnes, parler avec eux alors même qu'il ne connaissait pas réellement la langue du pays. Et puis un nouveau drame arriva, un soir d'hiver où la lune était plus belle que jamais trônant au milieu d'un ciel parsemé d'étoiles scintillantes.
Aleksej et sa famille dormait dans une ferme qu'ils avaient loué, à l'écart de la ville. Une chose leur avait pourtant échappé : on parlait de créatures nocturnes, démoniaques qui trainaient dans les environs, or pourquoi croire de tels sornettes ? Certains faits similaires étaient contés en Russie, mais rien d'alarmant au point d'inventer des histoire de Vampires, ou pire : pas au point de monter une organisation dans le but de détruire ces monstres. Lorsque la Coalition était évoquée devant la mère et le père du jeune homme, le mot "secte" suivait bien vite, pourtant... Pourtant après cette nuit, Aleksej se mit à croire en l'existence de ces créatures qu'on prétendait imaginaires. Le cri de la plus petite de ses sœurs le réveilla, comme le reste de sa famille, un cri différent de l'ordinaire, et pourtant personne ne s'inquiéta, car sa sœur faisait souvent des cauchemars, les cris étaient presque devenus habituels et celui-ci avait sans doute été plus effrayant que les autres. Le sommeil commençait à s'emparer de nouveau d'Aleksej lorsque le cri d'une autre de ses sœurs le sortit de sa somnolence. Cette fois-ci, les parents se levèrent, presque paniqués. Si la mère rejoignit tout naturellement le jeune garçon pour le protéger d'un éventuel intrus, le père s'arma d'un fusil de chasse et descendit au rez-de-chaussée, là où les deux sœurs ayant hurlé, devaient dormir.
Une injure provint alors de l'étage concerné et plusieurs coups de feu résonnèrent avant que le silence ne revienne de plus belle. La mère d'Aleksej était mal à l'aise, dans un état de nervosité qui dépassait l'imagination, elle tremblait, et serrait le jeune garçon contre elle. Les minutes défilèrent silencieusement mais rien n'y fit, plus aucun cri ne retentit, aucun père ne revint, les sœurs ne bougèrent pas plus et le stress apparent de la mère ne se calma pas.
- Partons Aleksej !
Rassemblant ses dernières forces, la mère s'empara du poignet du jeune garçon avant de le soulever, l'extirpant de son lit en hâte et avec détermination, mais alors qu'elle rejoignait la porte de la chambre, une silhouette macabre se tenait devant . La lune se trouvant alors dans leur dos, la mère et l'enfant ne purent donc voir le visage de la personne face à eux, seul un ricanement leur parvint. Alors que la génitrice gardait son précieux fils dans son dos afin de le protéger et de servir, éventuellement, de bouclier, la silhouette se mit à bouger et lança quelque chose devant les deux russes. Un hurlement s'extirpa alors de la gorge de la mère qui, maintenant, plaquait son fils contre elle, ce geste visant à l'empêcher de voir ce qui venait d'être projeté devant eux. Étant donné la situation actuelle, le bruit qu'avait fait cette chose en se heurtant au sol, et le silence qui régnait dans cette maison, Aleksej pensa qu'il s'agissait là de l'une de ses sœurs, mais à dire vrai, il n'en avait aucune idée, jamais il ne l'a vraiment su.
Quelques pas s'enchaînèrent et la mère recula, emmenant son fils avec elle. La lune dévoila alors un homme qu'Aleksej ne vit que plus tard, lorsque sa mère fut éliminée à son tour. D'une taille moyenne, il avait les cheveux blonds, relativement courts. Assez fin bien que musclé, un drôle d'accessoire ornait son front et un bandeau cachait son œil droit, du même côté, on pouvait voir une étrange marque d'un bleu pâle sur sa joue, et puis il y avait ces dents... Ces canines anormalement longues. Un choc brutal poussa Aleksej contre un mur sans qu'il ne réalise véritablement ce qui lui arrivait. Assommé par le coup, sa vision était trouble et tout ce qu'il pouvait percevoir était des semblants de cris, des débuts de râles mais la voix laissait sous entendre une agonie et une tétanie affreuse. La voix qu'il percevait, tout du moins les portions de voix ressemblaient fortement à sa mère, mais là encore, il n'eut aucune certitude. Le silence retomba et l'homme blond s'approcha du jeune homme, c'est à cet instant qu'il put détailler le visage de l'inconnu. Nouveau ricanement et Aleksej sentait sa tête se pencher sur sa gauche.
Une vive douleur le parcourut alors sans qu'il ne puisse faire quoi que ce soit pour la calmer. Une douleur forte dans son cou, à la base de son cou exactement, le rendait incapable de bouger. Aleksej souffrait, mais il était incapable de se défendre car déjà, il sentait ses forces le quitter sans être capable d'en justifier le phénomène. Et puis la douleur s'estompa sans raison, quelques paroles parvinrent encore au jeune homme :
- Dasvidania, Aleksej.Ce fut les dernières paroles qu'Aleksej fut capable de percevoir avant de sombrer. Lorsqu'il reprit conscience, une odeur familière et des sons tout aussi habituels le réveillèrent doucement. Des "bip" à répétition et une odeur de trop grande propreté omniprésente. Lorsque le jeune homme ouvrit les yeux, le blanc aveuglant d'un hôpital inconnu lui fut désagréable. On vint alors s'occuper de lui et le questionner, on lui apprit que sa famille entière avait été décimée par ceux qu'on nommait aujourd'hui "Vampire", on lui a également expliqué qu'il a lui-même été mordu et qu'il est resté de long mois dans le coma, ainsi donc il avait aujourd'hui dix-sept ans. Les infirmières s'occupant de lui le surnommaient "le miraculé", ou "le petit prince" en raison de ses origines et de sa maladie, se référant ainsi au jeune Tsarevich issu des Romanov. A peine rétabli, Aleksej se joignit à la Coalition ; maintenant orphelin, seul survivant de sa famille, il n'avait plus qu'une idée : se venger des Vampires qui avaient détruit la vie qu'il avait. Qu'importe qu'il soit hémophile ou non, le jeune homme n'avait plus que ceci à faire puisqu'il se refusait à abandonner. C'est sans nul doute sa détermination et son maniement des armes à feu qui lui permirent d'intégrer les rang de la Coalition, fondée par Sullivan Herns.
Autre ? :
Je ne pense pas
