• IDENTITE •
Personnage prédéfini? : Non. Nom : Sasaki. Prénom : Liuvar. Âge : 254 ans. Orientation sexuelle : Hétérosexuelle. Rang : Hybride. Satut au sein de la meute : Combattante.

Caractéristiques physiques en loup

Une créature des bois au pelage de feu voilà ce qu’évoque Liuvar lorsqu’elle vient s’aventurer sous le ciel noir de la nuit . Son pelage de rubis peut faire penser que beaucoup de sang ont imprégné au fil du temps ses poils doux comme la soie. Sous cette fourrure une musculature d’athlète y est usinée, comme les rouages du temps, chaque muscles roulent, s’activent pendant chacun de ses mouvements, la rendant plus rapide et agile. En parfaite harmonie avec ce corps qui lui était étranger il y a encore quelques siècles, elle a sut faire qu’un avec. Ses pattes ornées de griffes acérées foulent le sol, en relevant toujours la terre derrière elles, sur sa patte droite un bracelet de fourrure blanche vient tacher de sa blancheur immaculée son pelage pourpre. Sa queue longue et touffue se balance avec délicatesse, ses oreilles sont légèrement grande, mais l’une d’elle est toujours penchée comme si celle-ci était cassé ce qui lui donne un air de chien errant. Son cou musclé supporte sa tête massive dont deux pierres noires acier suivent chaque geste de l’environnement qui l’entour. Sa mâchoire robuste abrite dans sa gueule une rangée de canine toutes aiguisées les une que les autres. Cette louve reste une combattante hors-pair, employant toujours le maximum d’elle-même.

Caractéristiques physiques en humain

Que dire sur Liuvar Sasaki? Cette jeune femme a de fins cheveux roux, mais sans manquer de reflets très sombre, clair et lisses. Ils ont quelques rares reflets blancs, et ceci est sa couleur naturelle. Minces et soyeux, ses cheveux sont d'une longueur qui lui arrive dans le bas des reins et sont toujours en bataille, petit côté rebelle et téméraire oblige. La jeune femme porte ses cheveux longs, elle n’a pas besoin de les coiffer pour que ces derniers, très fins de nature, prennent une position agréable à l’œil d’autrui. Elle adore cette texture qui lui effleure la nuque et le dos, qui lui chatouille derrière l’oreille. Elle n’est pas du genre à prendre soin de son corps, mais quand même un minimum. Elle s’accepte comme elle est. Et n’allez pas me dire qu’elle est horrible au naturel, là... Bref. Elle est suivit d’un éméché fin à l’avant, qui lui tombe dans le visage la plupart du temps, mais ne l’empêche en rien pour la vue...

Tout comme son caractère, Liu’ est rebelle. Non, bon, plus sérieusement, avec sa jolie frimousse, l’adolescente en fait craquer plus d’un/une. Ses yeux noirs acier couleur ébonite sont tout à fait séduisants, son regard fait souvent craquer, étant très charmeur et douce, ainsi que son sourire, qui lui fait apparaître de jolies fossettes. Ses jolis yeux sont d’une profondeur déboussolant, pétillants d’énergie et d’espiègleries. Mais, ces yeux ont une caractéristiques qui nous donne envie de la fixer des heures. Liu’ ne possède pas les yeux bleus de la séduisante blonde, mais plutôt les yeux pétillants et mystérieux d'un rebelle, de la femme que l’on a envie de sonder un peu plus longtemps que les autres pour savoir ce qu’elle pense. L’expression qu’elle dégage de ceux-ci est plutôt mystérieuse; on n’arrive vraiment pas à lire en elle, peu importe ce que sait. Beaucoup pense à la mélancolie, mais qui le sait vraiment? Une chose est sûre; son regard fait peur au premier croisement. Peu importe ce que vous faîtes, Liuvar vous regardera avec ceux-ci et cette profondeur en donne des frissons. Chaque fois qu’elle vous regarde dans les yeux, ont dirait qu’elle vous scrute de l’intérieur. Que, juste en vous regardant, elle sait parfaitement ce que vous penser. Alors que, tous le sait, c’est impossible. Ses yeux sont très expressifs, elle est incapable de cacher ses sentiments. Si les mots lui manquent, ses yeux parlent à sa place. Si la jeune femme est triste, vous allez le remarquer assez rapidement. Il y a quelque chose dans ses yeux qui l’empêchent de camoufler ce qu’elle ressent. Et ce « quelque chose » est assez difficile à décrire. On dirait qu’ils changent de couleur selon ses émotions et, pourtant, non, ce n’est qu’une illusion. En fait, c’est le ton de ses yeux qui la trahit. Son regard reste toutefois amical et enfantin et, même si elle ne semble afficher aucun sentiment, on est capable de voir dans ses yeux sont caractère à la fois actif et calme. Liu’ s’efforce, assez souvent, d’avoir une expression du genre innocente et perdue au visage, essayant de camoufler ses sentiments et de ne pas paraître dépasser par les événements, même si elle sait que ses yeux la trahissent... Mais lorsqu’elle sourit comme une jeune enfant, son sourire est franc et tout à fait craquant.

Maintenant, le reste de son visage. En effet, la jeune femme a un petit minois tout doux qui comporte de traits fins. Le visage d’une jeune femme mâture, sa peau est uniforme et son teint reste pâle la plupart du temps, mais tous ignore la raison. Bien qu’elle reste au soleil, elle reste blanc comme neige. Il n’y a que lorsqu’elle rougit que ses joues ont une légère tendance à prendre des couleurs qui tourne vers le rouge. Parce que, oui, malgré qu’elle ne semble pas gêné, sa charmante frimousse prend rapidement des couleurs dans les tons rosés lors de situations embarrassantes. La nouvelle adulte à un visage ovale et son nez est minuscule, donc très discret, on ne le remarque pas. Ses lèvres sont très pâles et fines.

Passons au physique général. Liuvar est une jeune femme très mince et élancée. Contrairement à ce que l’ont pourrait croire; Liu' est assez grande; elle dépasse largement la moyenne –soit un soixante dix-huit–, mais possède une faible musculature au niveau du ventre. Elle a de jolies mains qui servent malheureusement au maniement des armes. C’est une jolie femme et elle ne le sait pas elle même, n'ayant jamais fait attention aux regards des hommes sur elle....

Caractéristiques psychologiques

Liuvar est d'un mental, d’une nature assez solitaire, toujours seule dans son coin ne cherchant pas spécialement la compagnie des autres, elle aime se retrouver seule devant un paysage qui peu l'apaiser, mais si elle a l'occasion de se retrouver en présence d'une personne, elle ne refusera pas cette présence. Son humeur absente et complètement dans les vapes peut parfois mettre mal à l'aise toute personne voulant faire la conversation avec elle, elle n'est pas le genre de personne auquel il faut s'attacher, enfin c'est ce qu'elle pense d’elle même, elle a beau avoir du charme par rapport à la voix, la gestuelle et le visage, elle n'arrive jamais à ouvrir son cœur entièrement aux personnes qu'elle apprécie un tant soit peu. Sa vie, sa longue vie a toujours été sans embûche, enfin presque pas, elle a toujours eu une certaine à s'adapter à l'époque où il vivait, attirant les hommes même lorsqu'elle ne voulait pas. S'attacher à elle devrait être la dernière chose à laquelle vous devriez penser, mais si vous tenez tellement à la connaître faite... espérez seulement qu'elle ouvre son cœur pour simplement vous parler. Elle possède une grande puissance, ainsi qu'une agilité hors du commun, l'utilisant dans les combats tel un atout assez important, elle agit toujours de façon réfléchit et ne manque pas d'utiliser les facultés de sa forme lupine pour arriver à ses fin. Des peurs? Des phobies? Bien sur comme tout le monde, elle n'a pas vraiment de peur en particularité, elle possède la même peur que sa mère, mais ne veut pas se l'avouer par principe qu'elle n'a rien en commun avec elle. Elle n'a aucune phobie, mais cet avantage est vite remplacé par sa peur qu’elle ne veut en aucun cas la faire ressurgir. Perdre un être proche ou le voir se faire massacrer par des vampires ou humains, la met dans un état catatonique, là où son cœur se sert lentement l’empêchant de respirer, puis la rage vient et elle n’est plus contrôlable, mais pendant ces dernier siècles elle a sut se maîtriser. Pourtant elle sait être douce et attentionnée, dévouant toujours sa vie pour les autres, elle suivra aveuglément les ordres, sans pour autant suivre ceux que d’autre à part son chef lui donne. Son sourire lorsqu’elle devient douce enchante parfois le regard des autres. Elle est d’un grand calme qui peut parfois virer à l’impatience de certains, elle n’est pas du genre à broncher face à une remarque cinglante, mais elle peut néanmoins riposter avec un sarcasme. Son attention pour tout le monde qui est en proie à des peurs ou autre est assez incroyable, elle veut les aider même si parfois ils ne veulent pas elle essayera toujours, de long discours sortant de sa bouche pour déclarer son aide dans une forme de plaidoyer. En bref, Liuvar n’est rien d’autre qu’un petit tourbillon d’émotion dont la plupart ne sont pas encore découvert, il restera juste à les trouver.

Histoire

La vie aurait pu être plus facile, mais non. Il a fallut que je naisse, que ma mère me donne la vie…. Une vie que je ne méritais pas, une vie qui a tout gâché, pour donner quoi ? Une simple opportunité de donner la mort à celle… qui fut ma mère… à celle… dont mon cri se répercuta dans l’air environnant, telle une trainée de foudre dont le vent les fit virevolter dans le ciel noir des tempêtes. La vie ne fut pas de tout repos, ma naissance causa certains soucis. Tous me prenaient pour un paria, une créature étrange et non conforme à eux. Etais-je si différent d’eux ?

Une meute, une pseudo famille, des loups, qui essayaient tous de rendre ma vie encore plus difficile, de rendre mon souffle plus saccadé, de rendre mon cœur plus serré, de me voir dans un état de faiblesse si grand, pour ensuite me déchirer, me lacérer. Rendant encore plus difficile ma survie, ma vie, mon essence même. Ma solitude était quelque chose de si naturel pour eux, me voir ainsi lover contre un arbre était naturel, me voir souffrir était quelque chose de normal pour eux, je n’étais pas faite pour éprouver des sentiments selon eux. Pourtant un jour, je due m’enfuir ou plutôt m’exiler de cette meute, c’était trop dangereux pour une simple hybride comme moi, née de l’union d’une mère humaine et d’un originel. Ils auraient pu vivre en paix et dans l’amour si je n’étais pas arrivée, si ma mère n’étais pas morte, si mon père ne m’aurait pas renié. Etais-je un monstre ? Surement, je ne méritais pas d’infliger la honte sur mon père. Bien qu’il me détestait, il m’aimait néanmoins, je le voyais dans ses yeux noirs, dans son sourire en coin si beau, si charmeur, il m’aimait ! Plus que n’importe qui, j’étais pour lui la trace de celle qu’il a aimé. Pourtant c’est lui qui m’exila, oui lui qui m’avait ordonné d’une voix rauque et puissante de m’en aller, il me châtia, me congédia, m’expulsa de ma famille. Devant tous, devant le regard rieur des autres loups, je fus châtiée, exilée dans la forêt, en gravant dans ma mémoire l’image de mon père souriant.

Les années peuvent plus ou moins passer avec une vitesse incroyable ou sinon ralentir… comme si les rouages du temps étaient disloqués ce qui a rendu ma vie encore plus éprouvante…. Les années dix-sept cent était une époque plein de changement.

1780, la naissance du monde moderne fut un immense changement pour moi, l’industrie en plein essor dans la modernité. J’observais sans réelle attention leur évolution, pourtant je les regardais tous les jours avec une curiosité dévorante dans mes prunelles noires obscures. J’étais tellement curieuse de voir comment les humains avançaient si vite dans la progression de leur ère, c’était si choquant de voir tout cela aller vite, passant de la vapeur a pétrole comme si de rien n’était tout cela était si incroyable.

Pourtant un jour, j’avais décidé de venir voir de plus près, de me mêler aux humains ; à ces êtres qui me ressemblaient si fortement. Je n’avais eu aucun souci à m’intégrer, mais à m’adapter à leur « science » était tellement difficile à comprendre, à utiliser, à lui échapper aussi. J’avais la vague impression qu’elle était une drogue pour ces humains. Elle me donnait l’image d’une immense pieuvre de taule avec des tentacules métallique qui attrapaient les humains pour les réduire en esclavage. J’avais peur d’eux, leur yeux vitreux et sans raison de vivre m’effrayait, leur façon de penser toujours à l’avenir m’horrifiait, normalement il fallait toujours penser au présent, mon père me l’avait si souvent dit. Le futur était dangereux, surtout si on le prévoyait, mais alors pourquoi étaient-ils tous buttés à vouloir prévoir l’avenir, à le commander ? Tout cela c’était soldé avec des guerres….

Je commençais à m’habituer de plus en plus à leur façon d’être, à leurs mœurs. Ce n’était pas si compliqué une fois mon cerveau était habitué aux rythmes de la ville. J’appris si facilement à ne plus paraître étrange à leurs yeux, commençant à m’adapter à cette routine quotidienne de leur vie si ennuyeuse pour moi. L’impression d’être prisonnière m’apparut comme une évidence, j’en soupirais d’exaspération comment supporter cette vie ? Je ne le savais pas moi-même, je cherchais des moyens divers de me distraire de cette fameuse drogue sans pour autant au réchapper. Je suis devenue dépendante de cette forme de vie, de cette façon de survivre, de vivre tout simplement.

Je vivais seule dans un simple appartement, le loyer était certes très haut, mais je ne m’en plaignais pas, il me suffisait juste de trouver du boulot, bien qu’en trouver et le faire était une tout autre affaire. J’ai vite abandonné l’idée d’avoir un chez moi, surtout dans cette ville ou les longs serpents noirs flottaient dans l’air. Mes pas, mon destin me ramenèrent à mon lieu de naissance, la forêt. Je n’étais pas particulièrement heureuse d’y retourner, mes pas décidèrent pour moi, je fis volte face vers la ville pour à nouveau l’affronter et trouver un moyen d’y vivre tranquillement. Lunatique et effrontée contre les humains, j’avais un peu trop de mal à m’intégrer, mon caractère avait changé en cent vingt ans d’existence, la ville aussi. Devenu moderne et pleine de vie, je recommençais à fureter dans les rues devenues plus nombreuses et plus dangereuses aussi. Les crimes étaient plus fréquents, il était presque sûr que des gangs avaient fait apparition, à la moindre agression de leur part, je me défendais avec hargne. Pourtant je le savais, ma vie, ma place n’était pas faite pour vivre ici, mais je m’y forçais.

2000, l’ère d’un monde renouveau, je me sentais enfin à ma place, j’avais réussis à m’installer de façon plus ou moins définitive, sans pour autant que je déserte la ville pendant des semaines. Je ne payais pas mon loyer ce qui était devenu une mauvaise habitude, je fuyais les concierges à chaque fois, connaissant maintenant toutes les ficelles pour m’échapper.

Un jour, une odeur plus forte, plus âcre fit plisser mon nez, je n’aimais pas que cette odeur soit si proche de moi, je la connaissais bien sur, mais j’évitais toujours de m’en approcher plus pour ma survis qu’autre chose. Pourtant là, je ne pus m’éloigner de cette chose, je n’aurais pu le faire de toute manière car elle m’attaqua sans aucune raison… était-ce juste à cause de ma moitié lupin ?

Un combat au milieu d’une ville où la technologie dominait, deux formes noirâtres qui se mutilaient avec violence, le sang qui tapissait de sa couleur de rubis le bitume, ne dérangeait guère les citadins. J’avais fuis par peur, par angoisse le combat, la créature, mais mon destin me rattrapa ; une impasse, un cul-de-sac m’obligea à me retourner. Mon bras ensanglanté laissait perler sur le sol quelques gouttes écarlates. Mon adversaire s’avançait avec une démarche nonchalante, son torse lacéré ne le gênait pas, seul son regard déformé par la haine, m’effrayait. Je savais que je pouvais faire mieux, je pouvais le tuer, je pouvais prendre le dessus. Mon corps trembla légèrement. Réaction de ma blessure ? Je fonçais sur lui, frappant du poing qu’il esquivait facilement. Au bout de mes doigts mes ongles griffaient avec acharnement la peau du vampire sans réelle effet sur lui. La nuit étant devenu plus sombre, plus glauque dans sa façon déclarer les ruelles étroites de la lueur lunaire du satellite. Mon corps se contorsionna, laissant mes prunelles noires le foudroyer d’une nouvelle colère, plus grande à présent. Mes cotes s’écrasèrent de façon brutale, se craquant sous le changement de physionomie, mon cou devint plus musculeux, ma mâchoire plus puissante, mon dos plus compact, plus agile dans les mouvements, mes mains devenues des pattes tenaient fermement sur le sol, une longue queue touffue d’une couleur flamboyante se posa sur le sol, mes dents devenues crocs claquaient de façon plaisante dans ma gueule, mes oreilles se baissèrent sous la frénésie qui me prenait. Mon corps bougea de lui-même, je sentais mes muscles travailler sous ma peau. Je bougeais avec une plus grande vitesse, arrachant par endroit des lambeaux de vêtement sans pour autant réussir à lui arracher de la chaire. Le vampire esquivait avec aisance mes coups de crocs, m’assénant des coups par moment. Je sentais mes os craquer sous chaque attaques de l’homme. J’aperçue enfin une ouverture dans sa garde, j’en profitais immédiatement pour lancer mon attaque, sautant sur le dos du vampire m’y agrippant fermement, je plantais mes crocs dans la zone entre le cou et l’épaule, faisant jaillir un flot écarlate de la blessure, enfonçant toujours plus mes crocs, actionnant le mécanisme complexe et puissant de ma mâchoire, broyant la chaire que j’avais de ma gueule. Un hurlement de douleur suivit mon action, il m’attrapa avec fureur et m’envoya valser contre le mur de brique, un horrible craquement se fit entendre, mes cotes me firent souffrir. Je profitais de la douleur du vampire pour filer au galop, traversant la foule d’humain qui hurlait à ma vue, certains appelèrent d’autre personne, les sifflements des balles se firent entendre, j’avais peur, mais j’étais surexcitée par le gout du sang dans ma bouche, je me rendais compte que j’avais apprécié la douleur que j’avais engendré au vampire, voir son visage se tordre dans un rictus affreux m’avait rendu heureuse. Je filais à toute allure vers la forêt, m’effondrant plus loin sous la douleur et l’épuisement que je subissais.

J’étais effondrée sur le sol moelleux de l’herbe mouillée, savourant sa fraîcheur. Le feuillage touffu et opaque des arbres alentours cachèrent la lune… il c'était écoulé que quelques heures? J'étais restée évanouie que si peu de temps donc. Mes yeux noirs regardèrent le ciel vert émeraude des feuillages, sentant la fraîcheur parcourir ma fourrure, étirant vers l’arrière ma tête massive pour en bénéficier un peu plus de sa froideur. Dans un claquement de mâchoire, je me relevais pour me remettre sur mes quatre pattes, je me mis en marche avec lenteur, sentant toujours les élancements douloureux de mes cotes. La langue pendante, je décidais de ne plus approcher la ville pour l’instant, la colère fulminait toujours dans mon esprit. Je galopais un peu pour vérifier si rien n’étant vraiment cassé, surement que quelques fêlures après avoir bien courut.

Mes muscles me tiraillaient avec force, je faiblissais me laissant tomber sur le flanc, mes paupières se fermèrent lentement pour refaire mes forces. Les années passèrent et je restais dans la forêt, parcourant celle-ci de fond en comble, sans avoir de but particulier. Pourtant un jour, je rencontrais un Originel, je n’avais pas d’aversion contre eux, mais ils inspiraient le respect et la puissance. Il se prénommait Azghar. J’étais sans clan, sans meute. Mon existence se terminait à vagabonder ici et là comme le vent, mais je décidais de changer pour de bon. Je le suivis acceptant d’entrer dans la meute, espérant le servir loyalement sans jamais le décevoir.

Autre

Rien du tout à dire.

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