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| Il était une rencontre ...[PV Arthy'] | |
| Auteur | Message |
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Maria Angeles
Messages : 160 Messages rp : 32 Date d'inscription : 22/07/2010 Age : 28 Localisation : Au milieu des rêves
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| Sujet: Il était une rencontre ...[PV Arthy'] Ven 27 Aoû - 21:23 | |
| "L'idiotie se mesure ! Je vous l'assure." Il était hors de question que je le fasse le soir ! Mais ... même le jour ... je n'étais pas rassurée. Mais pourquoi ai-je accepté, déjà ? A mais oui. Parce que je suis bête et ridicule. Je me consolais en me disant que j'étais en plein âge de jeunesse. Il était normal, tout à fait, que je teste mes peurs. Certes à dix-neuf ans, la plupart des personnes se considèrent comme adulte ... moi aussi ... mais voilà. Il fallait que je le fasse. J'ai revu récemment, l'un de mes anciens camarades de classe. Bien entendu, il n'a pas tarit d'éloge sur mon physique. J'étais déjà très populaire à l'école à cause de lui. Pour la plupart des personnes, mon physique était digne du mannequina. Pour moi, il n'était que la conséquence de la beauté de mes parents, et surtout, de mon père, un vampire mordu. Tout comme l'extraordinaire couleur de mes cheveux... Quand on me félicitait du choix de ma "teinture", qui semblait naturelle. Je souriais et regarde la bêtise de l'imbécile. Je n'ai jamais trouvé l'intérêt de m'acharner à leur dire que cette couleur était naturelle. Pour en revenir à mon "ami", on avait parlé dû, sois-disant, "bon vieux temps". Il était accompagné de son petit frère de neuf ans, qui lui, semblait littéralement fasciné par moi. Il joignit, alors, la conversation. //Flash Back// « Je ne suis pas convaincue de l'intérêt de tes jeux. S'amuser à se faire peur ... N'a vraiment, mais alors vraiment, aucune utilité. Et je suis bien placée pour le savoir.
_ Mais je suis sûre que tu dis ça, parce que tu as peur. Même mon petit frère fait des choses super effrayante ... Regarde, la semaine dernière, il a été visité l'usine désaffectée avec ses potes, le soir. Même s'il a perdu la SEULE lampe de poche que nous avions, c'était courageux.
_J'ai une idée grand-frère ! Si Maria n'a vraiment peur de rien, pourquoi elle n'irait pas la récupérer ...
_Mais oui. Qu'en dis-tu Maria ? »
//Fin du Flash Back// Même si j'avais discuté, il aurait insisté. Et puis je leur rendais service ... Il était vrai qu'elle n'était pas en bon état l'usine. Quelques bouts du toit se trouvait au sol, laissant des rayons de soleil éclairer l'intérieur de cette usine. Des débris de machine jonchaient le sol. Et les fenêtres se trouvaient à trois mètre du sol. Si je tardais trop, le soleil aurait le temps de poursuivre sa course plus bas, et l'usine ne serait plus éclairée comme à ce moment. La lampe torche était introuvable. Je ne voulais pas trop tarder, car je n'aimais vraiment pas cet endroit. Désespérant, je m'assis sur un reste de métal, probablement du cuivre, pour méditer un peu. Nous étions dimanche, et ce jour-là, je ne travaillais pas. J'avais bien fait de choisir un jour comme celui-ci, mais, la chose que j'ai oubliée, c'était à manger. J'aurais dû prendre un peu à manger et prévoir que je ne resterais pas qu'une simple matinée dans cet usine abandonnée. Mon ventre poussa un grognement que j'essayai de taire en appuyant sur lui. En prévention, de cette "excursion", j'avais revêtu un simple jean slim, et un simple débardeur blanc moulant. Mes longs cheveux souples étaient remontés en queue de cheval haute, pour faciliter mes mouvements. Un soupir m'échappa. J'étais seule dans cette usine, j'étais sûre que je mettrais des heures pour trouver cette lampe de poche et la sortie. La sortie ... Mon sens de l'orientation et si légendaire, que j'arrivais même à me perdre en allant au collège. Il m'a fallu un an pour me repérer dans mon lycée, et encore aujourd'hui, je vais toujours au même supermarchés, de peur de me perdre, en changeant mes habitudes. Comme si je n'avais pas assez de problèmes avec tout cela. Recroquevillant mes genoux sur mon ventre, je fourrai ma tête, pour ne former qu'une simple boule. Mes cheveux se baladaient sur mon visage, mon dos et mes épaules ... Il était simple et clair ! J'ai un don pour me fourrer dans des sales coups ! Je n'avais pas peur ... J'étais simplement désemparée par ma bêtise et ma malchance. |
| | | Arthendo Di Angelo
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| Sujet: Re: Il était une rencontre ...[PV Arthy'] Dim 29 Aoû - 12:08 | |
| Un jour... Ou peut-être deux, je ne m'en souviens plus exactement. C'était mon arrivé dans cette ville qui semblait banale. Mais bizarrement, il y avait un truc qui fit naître en moi l'idée de foyer et de chaleur conviviale. Je me sentais déjà plus rassuré dès mon arrivé ici. Dès le premier jour, je cherchai des personnes pouvant adhérer mon cirque. C'était une tache fastidieuse et difficile car peu de gens était choisit et moins de personne voulait être artiste de cirque. Je n'étais surtout pas contre de leur refus en tant "qu'animation" de cirque. Mais dans mon élan, j'ai réussi à dégoter cinq personnes: Un ancien dompteur de fauves qui était de passage ici, un illusionniste, un cracheur de feu et deux trapézistes qui était aussi tous de passage et qui avait choisi le Cirque comme métier et aussi pour exprimer leur art. C'était une petit troupe, pour l'instant mais ça commençait à venir. Je ne pouvait que tirer un mince sourire à chaque fois que je croisais un de mes membres de la futur "Art' Familly" . Et peu à peu, plusieurs personnes venaient voir à quoi ressemblait la nouvelle troupe de cirque de cette ville. Et aussi... Plusieurs personnes voulaient venir dans mon groupe. Je ne savais plus où donner la tête. Mais maintenant, j'ai un orchestre pour animer chaque représentation, ainsi que des techniciens de spectacle, passant par celui qui s'occupe de l'éclairage. Je ne pouvais qu'être heureux. La ville avait beaucoup plus de ressources que j'espérai. Maintenant qu'on avait beaucoup de monde, on pouvait monter le chapiteau. Bien sur, j'ai gardé celui que j'avais en Italie. Donc, c'est un chapiteau assez normal, avec des lignes verticales rouges et blanches. Évidemment, j'ai aidé à la tâche pour prouver que le Monsieur Loyal ne se tournait pas les pouces en regardant les autres travailler à sa place. Après le chapiteau enfin dressé, je partis du plus vite que je pouvais pour aller chercher un appartement où je puisse dormir toutes les nuits. Je suis passé par de nombreuses agences immobilière pour pouvoir trouver le bon appartement. Finalement, on me trouva un appartement dans le quartier résidentiel. Après visite de ce qu'il me semblait plus à un Loft, je saisis l'opportunité et j'ai pu enfin avoir un chez moi. Quand j'ai dormi la première fois dans ce qui était mon chez moi, je n'ai pas dormi avant quatre heure du matin. Peut-être tant de rebondissement et de stress dans la journée me permettait de sécréter l'adrénaline nécessaire pour ne pas m'endormir... Mais après cette heure si tardive, on ne trouvait plus personne. C'était un désert, où le calme d'entre deux tempêtes de sables nous firent se reposer.
Maintenant, il fallait que je visite la ville pour savoir tout les recoins de la ville. J'avais ma tenue de Monsieur Loyal sur moi, ainsi que du maquillage de spectacle. Je ne sais pas le pourquoi mais j'avais envie de me promener comme ça dans la rue. Quand j'imaginai que tout ce petit peuple viendrait peut-être à mon spectacle, la timidité commençait peu à peu à me ronger les entrailles. Je n'arrivai plus à regarder les gens directement. Pour moi, c'était une calamité de ne plus pouvoir regarder les gens, puisque si je m'adresse à eux, il fallait absolument que je regarde mon public, au risque de me prendre pour une personne qui s'en fichait de tout le petit monde venant au cirque. Mais moi, je ne m'en fiche pas du tout... Au contraire, j'aime pouvoir discuter avec tout le monde. Et puis, dans la foule qui arpentait les trottoirs, j'avais peur des petits gestes brusques et soudains des passants, me faisant soit écarquiller les yeux, soit me faire sursauter. Je crois que les passants me prenait pour un fou. C'est peut-être pas faux... En faites non, j'ai toute ma raison et ma tête.
J'arrivai maintenant dans un coin reclus du centre ville, où tout semblait désert. C'était des séries d'entrepôts désaffectés, sans doute datant de mille neuf cents cinquante environ. Quand je humai l'air, je sentais immédiatement qu'il y avait de la rouille... Ah, il y a une autre odeur. Je reniflai encore pour détecter la source. Ça venait de ce qui semblait être une ancienne usine. Je passais la tête au delà d'une fente. Je pus voir des pièces détachés éparpillés dans tout le bâtiment. Mais... Car il y a toujours une exception à la règle, je vis quelque chose qui semblait bouger. Étant assez craintif, je m'ordonnai de partir sur le champ mais non... Je dois être fort. Je tâtai le mur, c'était du béton assez dégradé. Hum... Je ne pouvais passer qu'à l'entrée. Certes, je pouvais faire tomber le mur mais je ferai peur à vous et puis, qui dit que cela ne ferai pas écrouler le bâtiment? Je regardai à gauche et à droite, c'est à ce moment-là que je vis un trou assez gros dans le mur. Un mince sourire s'afficha sur mes lèvres. Je regardai un moment le trou, puis j'utilisai mes talents de contorsionnistes pour passer dans ce trou. C'est quand même incroyable, ce que je pouvais faire. Au fond, j'étais fière de moi. Sans échauffement, j'ai pu passer.
L'usine est sombre, très sombre. La lumière arrivait à percer qu'à quelques endroits. Je me sens bizarre, soudainement. Je me trouvais apte à gravir tous les dangers. Peut-être est-ce l'effet de l'ombre qui déteint sur mon coté craintif. Je ne pouvais pas voir clairement dans le noir mais je pouvait voir quelques formes, dont vous qui étiez dans une position fœtale. Je comptais surtout à mon odorat pour suivre l'odeur organique. Je humai encore une fois. Tout droit et je peux dire que l'odeur donnait quelques envies. J'avançai, mes pas fit des claquements sur le sol froid. Et tout cela à cause de ses chaussures qui semble dater des années mille neuf cents soixante. Je m'arrêtai juste devant vous. Je peux vous dire que je vous fixai pendant quelques instants avant de vous dire d'une voix de ténor.
"Oh eh... Vous êtes qui pour pouvoir être dans cette position peu commune?"
[J'ai jamais écrit aussi long de ma vie... Je suis assez surpris :X ] |
| | | Maria Angeles
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| Sujet: Re: Il était une rencontre ...[PV Arthy'] Lun 30 Aoû - 18:28 | |
| « C'était mon choix de vie ... » Il se passa quelques minutes, où seul le silence de l'usine, me perturbait. Je pense, que j'aurais été capable de m'endormir dans cet endroit, qui me semblait si lugubre. Il y avait bien longtemps que je n'avais plus goûté au calme. Depuis que je vis seule, j'ai eu le triste droit de vivre avec le stress urbain. Les factures à payer, les vampires que je veux aider, mon travail, mes problèmes d'argent ... Et j'en passe. Qui aurait cru que j'aurais trouvé le calme tant espéré dans une usine abandonnée ? Une voix, agréable à écouter, me ramena à la triste réalité. Je pense que j'aurais crié, voir même assaillir de reproches, la personne qui m'avait "réveillée", si cette personne en question, n'était pas aussi étrange que celle qui se trouvait devant moi. Un homme de taille moyenne, possédant une chevelure blond vénitien. Ses yeux étaient roses, mais je ne fais aucun commentaire la-dessus, car ma différence était plus flagrante que la sienne, mes cheveux, eux, sont d'un rose flamboyant. Il possédait un tatouage en forme de fleur de lys, sous son oeil droit. Cela lui donnait un air bien énigmatique. Mais cela n'était rien à côté de son maquillage et ses vêtements. Ma première impression était simple, un large sourire se dessina à sa vue. Sortait-il d'un cirque ? Ou alors j'étais tombée aux Pays des Merveilles et je rencontrais le Chapelier fou ? Cette dernière possibilité me semblait bien plausible, mais je me ressaisis. Je devais rester tout de même polie face à cette étrange personne, alors, je me retenais d'éclater de rire. « Pardon ? ... Mais ma position est tout à fait normale ! Ne l'avez-vous jamais prise enfant ? »Je lui avais parlé avec le ton d'un professeur. Je me surprenais. Décidément, je n'avais pas l'air de croire à cette étrange situation. Dans mon esprit, j'étais en train de rêver de cette personne, une personne aussi bizarre ne pouvais pas être réelle ... De plus, elle m'avait posé une drôle de question. Il me regardait avec un air déconcerté, il ne semblait pas saisir. « C'est une position que les personnes adoptent lorsqu'elles sont seules. Elle permet de se recroqueviller, de se tenir au chaud, de se bercer ... Lorsque tu veux penser tranquillement, tu fourres ta tête dans tes genoux. Ainsi, tu ne vois que l'obscurité, et rien d'autre. C'est agréable ... »Je ne savais pas pourquoi j'expliquais ça. Pour moi, je rêvais. Je n'avais jamais eu un rêve qui semblait aussi réel. Alors, je ris. Je ris de mon rire cristallin. Et je m'exclamai: « Décidément, qu'elle étrange rêve. »Je me pinçai, rien ne se produisit. Au début, je crus que le bon vieux truc, était en réalité qu'une grosse arnaque. Mais, lorsque je regardais le visage ahuri de mon interlocuteur, le rouge me monta aux joues. Je fus envahie par une slave de honte. Alors je fourraiune nouvelle fois ma tête dans mes genoux. Après quelques secondes, je la relevai et je toisai l'étrange homme. « Mais ... Mais ! Qu'est-ce que vous foutez ici ! En plus dans une tenue pareille ! »Je secouai ma tête et mes longs cheveux suivirent le mouvement. Je me relevai avec difficulté, manquant bien de finir au sol. Je lui affichai un regard d'excuse, telle situation ne mettait encore jamais arrivée … « Euh ... Pardon ... Excusez-moi. Je ... Je croyais que je rêvais. Mais ... Qui êtes-vous ? Pourquoi portait-vous un costume ? Mais ... Je ... Je vais peut-être me présenter ... Maria. Maria Angeles. »Je poussai un soupir, et par je ne savais qu'elle déséquilibre, je me retrouvai au sol. Assise, mes jambes écartées, mais posaient au sol, je le regardais du bas, ahurie. Alors, je fondis en larmes. Des larmes de rages et de désespoir. Décidément, ces derniers jours, n'étaient pas mes jours. J'étais épuisée, surmenée et exténuée. |
| | | Arthendo Di Angelo
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| Sujet: Re: Il était une rencontre ...[PV Arthy'] Mar 31 Aoû - 15:52 | |
| Malgré vos cheveux qui vous cachait les épaules, je vis que vous souriez... Sourire à qui? Que? Quoi? Où? Je regardai derrière moi, de peur d'avoir quelqu'un qui venait en ma direction. Rien... Juste que la lumière et le silence. Je braquai mon regard vers vous, qui gisait toujours à terre dans une position encore inconnue pour moi.
La lumière, comme par miracle, vous fixait avec son rayon. Je pouvais vous voir assez maintenant, pour vous faire quelques commentaires sur votre physique. La première chose que je fixait était vos cheveux roses. Je ne trouvais pas cela étrange tout au contraire, j'étais fasciné par vos cheveux. C'était comme si... Comment vous expliquez ça, c'est comme si ils m'hypnotisaient. C'était devenu la première chose que j'aimai chez vous, pour l'instant. Votre odeur, ensuite... Vous sentez bon, très bon. N'importe qui pouvait résister à ce parfum... Mais pas une certaine catégorie. Je n'ai plus sucé de sang depuis si longtemps... Ça ne me manque pas du tout et je croirai qu'en plus, cela me dégoûterai maintenant. Bref, pour vous dire que si j'étais un de ces vampires qui ne vivait que de sang, je vous aurait même pas demandé votre avis. Je vous aurai prit par surprise et zip, un dîner de roi. Votre charisme me rappelait quelques personnes... Mais ces personnes ressemblait à mes bourreaux qui cuisait à petit feu. C'est pour cela que je n'était pas subjugué par votre magnifique beauté. A la place, je tentai de garder un visage neutre à votre égard. Après, je laisserai juste le commentaire que vous êtes une personne normale. Donc, un humain tout court.
« Pardon ? ... Mais ma position est tout à fait normale ! Ne l'avez-vous jamais prise enfant ? »
Je cherchai dans mes songes et souvenirs... Mais pas trop profond, au peur de déterrer des choses que j'ai réussi à oublier pour de bon. Je regardai l'un des trous qui faisait rentrer un des nombreux vaisseaux de lumière. Je me grattai la joue, tout en cherchant. Rien! Rien à propos de cette position tortueuse. C'est là que je me rendit compte encore une fois que l'éducation qu'on m'a donné n'est pas du tout la même que les humains. Je regardai honteusement le sol. Puis, je vous regardai, déconcerté, je ne savais pas du tout de quoi vous parliez.
« C'est une position que les personnes adoptent lorsqu'elles sont seules. Elle permet de se recroqueviller, de se tenir au chaud, de se bercer ... Lorsque tu veux penser tranquillement, tu fourres ta tête dans tes genoux. Ainsi, tu ne vois que l'obscurité, et rien d'autre. C'est agréable ... »
Hum... Si vous le dites, je vous crois. Je regardai encore une fois l'environnement où on était. Je remarquai maintenant que mes dires étaient vrai: C'était une ancienne usine. Maintenant, elle reste ici, comme un bâtiment figé dans le temps moderne. Je pariais que les gens d'aujourd'hui se demande ce que c'est que ça. On dirait une ancienne métallurgie. Mais ce que je dis peut-être faux. Je n'étais pas très fort pour deviner à quoi servait tel ou telle chose. Puis, j'entendis un rire cristallin. Je sursautai soudainement. Je tenais ma poitrine, comme si toute l'angoisse se focalisait ici. Mon cœur battait la chamade. J'étais extrêmement surpris. Je regardai à droite et à gauche. Puis, je regardai la personne qui était devant moi qui se pinçait la peau. Je vous regardai, l'air surpris. Mais bon sang, pourquoi elle se pinçait la peau comme une demeurée?
« Décidément, qu'elle étrange rêve. »
Donc, vous pensez rêver... Et pourtant, je suis en chair et en os. C'est vrai que d'apercevoir un homme avec une tenue de monsieur Loyal dans un endroit peu fréquentable peut faire penser qu'on rêvait. Je vis que vous rougissez après. Un mince sourire apparût sur mes lèvres. Enfin, vous vous en rendez compte. J'étais heureux de le savoir. Mon cœur s'arrêta enfin de me compresser la poitrine. Je retrouvais une allure normale. Je vous regardai, puis soudain, vous me regardez comme si j'avais fait quelque chose de mal.
« Mais ... Mais ! Qu'est-ce que vous foutez ici ! En plus dans une tenue pareille ! »
Et ça y est, vous m'avez fait encore peur. A tel point que je reculai d'un pas mais j'avais pas vu al pièce qui était derrière moi. Je marchais malencontreusement dessus et le sol m'aspirait. Je tombait sur mon pauvre fessier. Je tâtais le bas de mon dos pour voir si j'avais rien de grave.
« Euh ... Pardon ... Excusez-moi. Je ... Je croyais que je rêvais. Mais ... Qui êtes-vous ? Pourquoi portait-vous un costume ? Mais ... Je ... Je vais peut-être me présenter ... Maria. Maria Angeles. »
Je la voyait maintenant debout. Je me levais à mon tour, difficilement. Je ramassai mon chapeau et l'époussetai. Je vous regardais avec un avis partagé. Je vous répondit en vous regardant droit dans vos yeux bleus.
Je ne suis qu'un simple Monsieur Loyal de cirque qui vient d'arriver il y a pas très longtemps.
Et vous revoilà qui retombiez à terre. Vous pleuriez. Ça avait le don de me foutre en pétard, ça. Je vous regardai un moment, puis je vous tendit une de mes mains gantelé.
Je m'appelle Arthendo Di Angelo. |
| | | Maria Angeles
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| Sujet: Re: Il était une rencontre ...[PV Arthy'] Sam 4 Sep - 19:02 | |
| "La vie est comme un ruisseau, plus la pente est raide, plus elle coule rapidement ..." Je me sentais si honteuse … non le mot est encore trop faible. Ma respiration était si irrégulière, que ma vue se troublait un peu. La fatigue sûrement. Mais je ne me plaignais pas, j’étais fière de travailler pour les vampires, et c’était mon choix. Aussi fou et suicidaire qu’il était pour quelqu’un possédant mon sang. Je fixai, de mes grands yeux bleus, l’étrange homme qui se tenait devant moi. Je n’arrivai pas à réguler mon souffle, et ma honte était telle, que j’aurais tout donné pour m’enfoncer à mille pieds sous terre. « Je ne suis qu'un simple Monsieur Loyal de cirque qui vient d'arriver il y a pas très longtemps. »Tout s’expliquer, certes, mais le fait, en plus, qu’il vive en ville était une honte en plus. Je me mordis les lèvres, les événements qui venaient de se produire, étaient comme dans un de ces cauchemars qui vous paraissent interminables et très réel … Pourtant, pleins de questions s’expliquer et j’aurais donner n’importe quoi pour les lui poser. J’évitais, après se qu’il venait de se passer. « Je m’appelle Arthendo Di Angelo. »Les larmes de rage continuaient à couler le long de mes joues. Je m’étais ridiculisée toute seule et cela m’exaspérait. Et lui, comme si de rien n’était, il me tendit une horrible main salvatrice. Si j’avais pu, je me serrais lever et partie en courant. Mais, mon état de fatigue actuel et ma curiosité me pétrifièrent sur place. Cette main, je le savais, je ne la méritais pas, sur quel étrange personnage était-je tombée ? Sur le seul, de toute la ville qui possédait des yeux roses. Il me tendait une main couverte d’un gant blanc cassé, voir beige. Je la regardais, puis je levai mon regard larmoyant pour le regarder dans ses yeux si attrayant. Puis ma fragile petite main, dotée de doigts fins aux ongles mi-long et vernis d’un verni durcissant qui leur donnaient un reflet, attrapa la sienne . Ma main semblait être celle d’un enfant dans celle de cet Arthendo, qui était celle d’un homme. Je me relevai avec grâce, me retrouvant face à lui, je le fixai pendant quelques secondes, la bouche entre-ouverte, et la respiration parfois longue et parfois courte. Je finis par essuyer mes gênantes larmes du revers de ma main, puis, par lui sourire. « Vous devez me prendre pour une folle. »Je poussai un rire nerveux qui se finit en soupir. J’en profitai pour remettre des mèches rebelles derrière mes oreilles, d’un geste rapide, qui trahissait mon gêne et mon stress. Je m’apprêtai à parler, mais, je ne savais pourquoi, je me laissai tomber, lourdement, sur l’appui où je m’étais assise auparavant. « Je suis désolés pour mon comportement, je ne sais pas se qui m’as pris. Sûrement la fatigue … »Je ne le regardais plus dans les yeux, mon regard attrapait la moindre chose, aussi intéressante soit-elle, tant que ce n’était pas son regard. Je ne voulais pas non plus lui raconter ma triste vie, donc je préférais qu’il ne sache que pour la fatigue … Pas que j’avais quelque chose contre lui, mais avec la coalition qui rôde, je ne pouvais me permettre de raconter tout ce qui leur parait comme étant des méfaits. Et puis, membre ou pas membre de la coalition, les gens n’appréciait pas mes actes pour défendre la race vampirique, qui, selon moi, était injustement injuriée et diffamée. Je préférais garder cela pour moi, mes expériences m’avaient apprise à rester discrète. Même si j’étais sûre qu’un jour, je n’aurais plus besoin de cacher la race de mon père et celle que je portais dans mon, si handicapant, sang. Je n’aurais plus besoin de dire que j’aimais et défendais les vampires, non, je n’aurais plus peur de l’affirmer car, un jour le monde ouvrira les yeux sur la vérité. Et les préjugés, disparaîtront . Mais, pour le moment se n’était pas gagné, et nous n’en étions pas là, donc prudence s’imposait. Je laissai le silence s’imposait, et il semblait que lui aussi. « Vous n’avez toujours pas répondu à ma question. »J’avais, de nouveau, plongé mon regard dans le sien. Habituellement, quand j’agissais ainsi, beaucoup était tenté de baisser les yeux sous mon regard bleu perçant. Mais lui, possédait un regard aussi intense que le mien, probablement dû à ses yeux d’une couleur clair et vive, un peu comme la mienne. Alors, on se regardait sans gêne, les yeux dans les yeux, ne ressentant pas le besoin de les baisser. Pensant, qu’il ne se souvenait, peut être plus de mes questions, que j’avais posées dans la confusion général, je rajoutai immédiatement : « Que faîtes-vous ici ? »Il était vrai, qu’il était peu courant de croiser quelqu'un dans une usine désaffectée. Mais, à première vue, nous n’étions pas des personnes courantes, alors, pour nous cette situation ne devait pas être si étrange que pour d’autre … [Excuse-moi, je n'arrive pas à faire plus long, Maria a déjà beaucoup parlée toute seule xD] |
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