Eileen est une jeune femme relativement désirable. Elle se situe dans la moyenne ni trop moche, ni trop belle. La demoiselle mesure un mètre soixante-huit pour cinquante kilos, ne possédant ainsi une musculature très développée, sans pour autant être une statue de verre. Cette femme possède un port de tête respectable, ses épaules décontractées et ouvertes présentant par cette occasion sa poitrine qui n'est pas d'une taille protubérante. Ses bras sont dans la norme, si trop longs, ni trop courts, s'accordant avec le corps d'Eileen qui reste léger. Ses mains sont fines et osseuses, ne trouvant parfois jamais de bague assez petites pour elle. Elle prend donc des gants taille S pour Small. Sur sa main droite se trouve une petite cicatrice datant de sa jeunesse qui à l'époque avait été cautérisée au fer rouge. Une petite retouche chirurgicale à pu en diminuer la taille mais il en reste le tiers. Son dos est légèrement cambré faisant ainsi ressortir son postérieur rebondit. Ses jambes sont fines et déliées, taillées pour la course, probablement. Eileen achète des chaussures du 37.5, mais possédant un fort coup de pied, il lui est parfois difficile d'enfiler des bottines.
Son visage est doux, d'un teint halé à la peau lisse et ferme grâce aux multiples produits et soins qu'elle applique. Les lèvres de la jeune femmes sont rosées prédisposées à afficher un sourire dévoilant ses dents qui ne sont pas d'une blancheur immaculée. Remarquez cependant, une croissance poussée des canines qui semblent quelque peu plus acérées que la norme. Ses cheveux sont naturellement blonds clair, presque champagne et, pour briser le mythe de la blonde aux yeux bleus, ses yeux sont, noisette.
Sa garde robe est principalement constituée de Jeans délavés ou non très souvent typés Regular. De la Marque Levi Straus qu'elle est allé chercher aux U.S, de tee-shirts assez souvent décolletés ou affichant des motifs ou slogans plus ou moins provocants. Ses chaussures sont souvent des Converses basses en cuir, Ethnies ou typées ballerines sans en être vraiment. Eileen ne supporte pas les chaussures de sport aux semelles compensées. Une veste ajustée est souvent la bienvenue, ou alors un sweet bien trop large pour elle. Il se peut qu'elle se promène avec un sac discret et une écharpe. Il lui arrive parfois de porter un bracelet tressé ou deux. Son mp3 la suit partout, ainsi que son casque ou ses écouteurs.

Solide. La jeune Lycane, ne supporte pas toujours bien l'agitation, le bruit et l'ennui. Elle aime en réalité assez peu de choses, et en supporte plus ou moins un beaucoup d‘autres. Elle voue cependant un amour sans limites à la viande et à la musique. Équilibrée. A croire qu’il n’y a de faille dans son armure. Mais croyez-moi, il en existe bel et bien. Eileen sais se montrer aimante envers les autres mais aussi rester de marbre quand besoins s'en fait sentir. Se protégeant elle-même et celles et ceux qu'elle aime, elle a décidé de ne dévoiler que le strict nécessaire. Selon elle, l'amour mène à la perte de l'esprit qui devient alors influençable et faible. Nous dirons qu'elle aime les autres d'une manière qui lui est... Propre. Sans oublier que la demoiselle peut se montrer si tendre, et en une fraction de seconde changer du tout au tout, ce qui fait d'elle une personne assez difficile a cerner. Obstinée. Son attitude change dès qu'elle en ressent le besoin. Elle devient charmeuse, séductrice, calculatrice ou mielleuse et ne se gêne pas d'utiliser quelques atouts de sa composition pour arriver à ses fins. Elle obtient ce qu'elle veut au bout du compte, n'étant pas souvent perdante. Offensive. Ne venez pas vous frotter à elle. Votre sortie risque bien d'être mouvementée. Ne supportant pas que l'on la dérange, elle se montre bien souvent désagréable. Et si ce n'est pas le cas, attendez-vous à ce qu'elle attende quelque chose en retour. A l'écoute de certains elle se démènera parfois, se battant crocs et griffes pour eux, enfin ceux qui, d'après elle en valent la peine. Implacable. Il est difficile de percer ses pensés si bien que l'on sait difficilement ce qu'elle prévoit ensuite. Eileen est une joueuse et le cache bien. Venez, venez jouer avec Elle, mais ne soyez pas étonnés si la fin, n'est pas celle que vous imaginiez. Susceptible, il n'est parfois pas compliqué de jouer avec ces nerfs. D'une part vous pourrez connaître l'Eileen généreuse et attentionnée. Amicale et souriante et prédisposée à rire. De bonne compagnie elle est de nature dynamique mais cependant patiente. Mais de l'autre, vous pourrez vous confronter à la capricieuse et vicieuse demoiselle qu'elle est en dessous de la surface. Aventurez-vous à chercher les mots nécessaires pour qu'elle lâche prise. Durant des années elle s'est forcée à réprimer sa violence et les différentes pulsions bestiales qui l'eut, fut un temps empêchée de vivre parmi les Hommes.

Je connais un endroit où l'herbe est vraiment plus verte, les arbres plus grands, le ciel plus bleu. Les oiseaux piaillent mélodieusement tendis que les hautes herbes ondulent sous la brise du nouveau monde. Les bêtes broutent innocemment alors que des yeux sont toujours présents. C'est le temps des moissons, les paysans s'affèrent dans les champs. Le son de la lame fendant l'air et les futurs foins sont la meilleure musique.
J'avais 21 ans à l'époque, et le Pays de Galles, magnifique... Était magnifique.
Mon nom, comme les années ont passées. Fut un temps où j'étais nommée Eilwen, devenu Eileen pour ne pas devenir obselete, moi aussi. Je suis née en 632 si l'on fait la soustraction. Evidement mes jeunes années ont bien vites étés oubliées, et aux yeux de la lois je ne suis qu'une orpheline parmis tant d'autres. Eileen Moore est franchement plus plaisant que Jane Doe. Certaines années de ma vie ne me viennent pas à l'esprit, en 1300 ans, j'en ai vu et vécues des choses.

Les circonstances de ma disparition me sont floues. Trop brûmeuses et anciennes. La dernière image qui me vient en tête, ce sont les arbres grands et magestueux de la forêt. Un grondement, sourd et profond et puis, plus rien. Je ne me souvient plus de rien, au réveil j'étais quelque chose d'autre. Une insaciable faim, un besoins de chaire fraiche et sanguignolante. Et surtout, une forme différente, effrayante.
J'étais en colère, une sulfureuse colère me collait à la peau, ne me lâchant que lorsque j'abatais un homme, une femme, enfant ou bétail. Dès que mes crocs pouvaient transpercer la peau et fendre la chaire de l'innocent, ma colère s'appésait peu à peu. Ils ne m'ont pas cherchée, et certains de ma propre famille m'ont même chassée. Me pensant unique monstre, j'ai erré durant quelques années avant de me rendre compte que je n'étais finalement pas seule.
Ma vie comme les temps ont changés. Ma famille s'est eteinte aux alentours des années 1800 avec le dernier souffle d'Elizabeth qui est morte vieille fille. Alors que moi, à cette époque ai eu droit au lit des plus grands seigneurs d'Angleterre et d'Ecosse, me nourrissant parfois de serviteurs bien trop menus. Ces années sont bien trop vites passées, les maitresses devenues quasi innutiles, je me suis mise à voyager, a aller voir le dit "nouveau monde" et d'autres contrées colonisées par la courronne d'Angleterre.
Je suis restée longtemps en Australie, jusque l'independance de ces colonies, ayant echappé aux guerres d'independance, le retour au nouveau continant s'est passé après la seconde guerre mondiale, suite à quoi, j'ai étudié dans plusieurs grandes écoles un peu partout en europe.
Depuis, je vis en ville, cotoie les humains, travaille comme l'un d'entre-eux. Ils ne sont pas si désagréables qu'on le dit, ils produisent désormais de la viande à des prix abordables. Et c'est ça qui compte.

Je connais un endroit où l'herbe est vraiment plus verte, les arbres plus grands, le ciel plus bleu. Les oiseaux piaillent mélodieusement tendis que les hautes herbes ondulent sous la brise du nouveau monde. Les bêtes travaillent innocemment alors que des yeux sont toujours présents. C'est le temps de la production, les bucherons s'affèrent dans la foret. Le son des tronconeuses est la pire des musiques.