William Cross
Messages : 37 Messages rp : 19 Date d'inscription : 05/06/2010
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| Sujet: Aveux - Seconde partie [Sullivan Herns - Azghar] Jeu 10 Fév - 23:31 | |
| [Début du sujet : Ici.] Sans mal, les Loups rejoignirent l'ancien monastère au cœur de la forêt. A ce sujet, William trouvait ridicule de masquer Sullivan pour l'emmener en ce genre de lieu. En effet, quand bien même il n'avait aucune idée du trajet qui l'avait conduit ici, il ne faisait aucun doute que cette vieille bâtisse se trouvait au cœur de la forêt. D'ailleurs, en dehors de ce simple détail : il n'y avait qu'une seule et unique bâtisse de ce genre dans ladite forêt. Enfin, plusieurs choses dépassaient de loin William ces temps-ci, à commencer par la violence dont avait fait preuve Azghar peu avant, par exemple. Le maître Loup déposa Sullivan contre un mur, dans un espace éclairé par les rayons de lune, il se tourna par la suite vers William et lui parla à nouveau, lui arrachant donc un nouvel aboiement semblable au premier préalablement prononcé dans la ville. Alors que Azghar s'éloignait en silence et sortait du monastère en bonne partie détruit, le regard du Loup noir se posa sur le captif avant qu'il ne soupire longuement. Après quelques minutes à rester figé au milieu des dalles de pierre, le Loup fit quelques pas vers l'humain et lui retira d'abord la cagoule masquant sa tête. Puis il prit soin de désarmer entièrement le chef de la Coalition, découvrant alors des armes dont il ne soupçonnait pas même l'existence, et en fit de même avec les divers outils permettant de communiquer avec le monde extérieur. Le monastère dans lequel ils se trouvaient était très ancien, et pourtant les Loups ne sauraient lui donner une date de création. Malgré son âge, le bâtiment restait en assez bon état même si quelques murs s'étaient effondrés ça et là. Le toit s'était écroulé également, il y a de cela plusieurs années : les débris étaient encore présents dans la pièce principale où reposait Sullivan et certaines colonnes censées retenir le plafond demeuraient encore. Mais le monastère n'avait plus sa jeunesse d'antan : les plantes s'étaient immiscées en son sein et l'avait peu à peu recouvert, ce qui avait participé à sa destruction partielle. En effet, les racines d'arbres impressionnants s'étaient glissées subtilement entre les pierres, provoquant des fissures, et à terme, une destruction totale de pan entier de murs. La mousse, ou encore de petits arbustes s'étaient plus au sein de ces hautes parois de pierre et c'était presque un petit monde entier qui subsistait au sein du monastère. A travers le toit en mauvais état filtraient quelques rayons de lune et le ciel dégagé permettait une excellente vision des alentours, même pour une humain. William restait immobile à observer Sullivan et à attendre qu'il se réveille, finalement il soupira longuement et s'approcha de l'humain non sans pester contre Azghar. Bien sûr, c'était ce dernier qui s'était montré violent et c'était lui qui allait voir les alentours pour "prendre l'air". En contrepartie, c'était à William de rectifier le tir et d'expliquer les raisons qui avaient entrainé tout ce cinéma. " "Commence à lui expliquer"... Bien sûr, tu l'as posé là et c'est à moi de faire le reste, à moi de rectifier tes âneries ! "Insistant sur le dernier mot, William n'avait aucun doute quant au fait qu'Azghar l'ait entendu. Quand bien même il était tenté de détacher le chef de la Coalition, le Loup noir faisait l'effort de ne rien tenter : à son réveil, sans doute ne serait-il pas d'excellente humeur. D'ailleurs, le voilà qui reprenait peu à peu connaissance : sans nul doute, la fraicheur de la forêt lui avait été bénéfique. Assis en tailleur face à l'homme, les mains posées sur ses genoux, William observait avec attention les mouvements de l'humain afin de s'assurer que rien ne clochait, qu'il n'avait pas été blessé outre mesure. L'Originel se redressa un peu sur lui même et échappa un bref soupir, par ailleurs il ne laissa pas le temps à Sullivan de formuler quoi que ce soit et prit la parole. Même si l'humain était en colère, au moins il ne pourrait que l'écouter, qu'importe que la chose lui plaise ou non. " Monsieur Herns, tout d'abord, il me faut m'excuser. Naturellement, mille excuses ne sauraient justifier un tel comportement de notre part, mais tout ceci s'est avéré nécessaire. Les Vampires existent depuis longtemps mais comme l'a laissé sous-entendre Azghar, une autre espèce lui arrive à la cheville, une espèce bien plus discrète cependant. Vous avez créé la Coalition, Monsieur Herns, mais voilà plusieurs siècles que nous nous battons contre les vampires. Cette partie vous a également été contée par Azghar : par le passé, notre peuple a tenté de s'approcher du votre pour communiquer et apprendre... Mais votre peuple ne nous a pas accepté Monsieur Herns, pire, il nous a clairement rejeté et nous avons été contraints de fuir. Si aujourd'hui vous combattez les Vampires, sachez qu'à l'époque, certains des vôtres se sont alliés à eux pour nous repousser... Non, pour nous exterminer. Nous sommes restés cachés longtemps et avons essayé de nous reconstruire alors que pendant ce temps, les Vampires gagnaient en influence. Mais il y a peu, une nouvelle chance nous a été donnée avec votre venue et la création de la Coalition. Nous avons alors pensé que votre organisation était l'opportunité idéale pour que nous puissions renverser les Vampires et peut-être enfin, nous mêler aux humains comme nous l'avons toujours souhaité... ; William marqua un bref silence et bascula la tête en avant, esquissant un léger sourire mélancolique ; Mes propos doivent vous sembler contradictoires. Mon peuple se dit aussi fort que les Vampires et pourtant nous venons quémander votre aide... A cela, je n'aurais qu'une réponse : nous avons trop soufferts des pertes du passé occasionnées par les guerres contre votre peuple ou celui des Vampires. Nous ne voulons pas revivre cela. " |
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Sullivan Herns
Messages : 49 Messages rp : 27 Date d'inscription : 12/08/2010
Identification Âge: 26 Statut: Fondateur de la Coalition Relations:
| Sujet: Re: Aveux - Seconde partie [Sullivan Herns - Azghar] Mer 23 Fév - 19:33 | |
| Sullivan ouvre les yeux. Il se contente un instant de regarder William dans le vague puis il replie ses jambes vers lui et les projette au visage du loup. Cela fait, il se contorsionne pour faire passer ses mains liées devant lui et tenter de les défaire avec les dents... comme la tentative est peu fructueuse il se fouille lui même a la recherche de son GPS ou de son portable de secours mais il lui est impossible de rien atteindre.
Pendant ce temps William a eu largement le temps nécessaire pour se remettre debout. Mais ça n'empêche pas Sullivan de se trainer vers l'endroit ou il aperçoit les armes qui lui ont été retirées. Se faisant il marmonne tout de même des paroles bien compréhensibles...
Et vous pouviez vraiment pas le dire là bas? Vraiment ça m'aurait facilité les choses. Pour commencer je me serais pas autant méfié. Et j'aurais un peu plus confiance que si vous m'aviez étranglé, désarmé et ligoté.
Il ramène son couteau de combat avec son pied et s'en saisit pour trancher ses liens. Avant de le remettre dans le tas. Il n'avait pas d'intentions hostiles mais ça lui déplaisait de devoir négocier pieds et poings liés.
Franchement qu'est-ce qui vous empêchait de me le dire là bas? J'aurais fait mois de difficultés a vous suivre si vous aviez expliqué tout ça et si j'ai bien compris rien que le fait de nous voir ensemble nous plaçait en danger alors que vous m'expliquiez ne faisait pas beaucoup de différence...
Il masse sa gorge douloureuse de sa quasi-strangulation. Il n'avait rien contre les Loups mais il les trouvait un brin expéditifs dans leurs méthodes.
Je veux dire même si j'avais su que vous représentiez une menace potentielle supplémentaire vous pensez que j'aurais été vous chasser alors que j'ai du mal a recruter des membres pour contrer les vampires qui sont déjà bien plus visibles que vous?
Il jette un coup d'oeil en biais au bras droit du chef de meute. De son point de vue c'était probablement celui qui commandait puisque l'autre s'était chargé du sale travail. En plus c'était William qui tentait de le convaincre. La situation pourrait créer un quiproquo assez hilarant si on n'était pas en plein dedans. Si je connais vos raisons c'est tout de suite moins dur de vous faire confiance. Vous aviez juste dit vouloir être acceptés et ça ne m'aidait pas beaucoup.
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