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Le document que nous allons vous présenter est datée des environs du 4 novembre 2010, entre 12h et 13h. C'est une enluminure pleine page, dans laquelle l'artiste mélange savamment les genres, autant dans la technique visuelles, que dans l'iconographie et la stylistique. L'artiste reste à ce jour, anonyme, et en regard au contenu propagandiste de l'œuvre, il est probablement préférable qu'il le reste.
L'œuvre se découpe en trois registres superposés, que nous analyserons un par un en commençant par le registre supérieur.
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Ce registre est encadré par des motifs végétaux dits "en rinceaux", dont la forme et les couleurs sont plutôt innovantes. Mêlés à ces végétaux, on remarque la présence de petits dessins que nous appelons "drôleries" dans le jargon médiéviste. Prenons l'exemple de cette blanche colombe et de ce papaillons, dont la signification reste floue, mais qui illustre bien ce terme de drôlerie. Une petite inscription, à peine visible, se tient à côté du pot: "Warren a poussé ?!". Nous ne trouvons aucune signification, malheureusement.
Les rinceaux encadrent un texte, probablement une prière ou une dédicace. La présence de notes de musique nous laisse à penser qu'il pourrait s'agir d'une chanson.
Dans l'écoinçon droit, nous pouvons lire: "M'en va choquer la Denise!". Nous nous nous accordons aujourd'hui à dire qu'il s'agirait là de la signature de l'auteur, bien que les hypothèses restent nombreuses...
Mais poursuivons cette analyse avec le registre médian, qui est, le plus important de cette fresque.
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Deux personnages se distinguent, deux loups semblerait-il. Un gris à gauche et un de couleur plus sombre à droite. Leur noms est inscrit au-dessus: Bleizenn et Thiago.
Le premier est, visiblement, en train d'uriner devant un panneau sur lequel est inscrit "TANIERE THITHI". Le second est en position assise, le regard rivé sur le loups gris. L'expression de son visage semble assez diabolique. On ressent bien l'énervement qui l'habite. L'artiste le fait parler --> " T'as pas la nette impression d'abuser....?". On ressent là toute l'ironie de la chose.
Ce registre est clairement une satire politique, nos spécialistes sont formels!
Passons à présent au registre inférieur.
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Quatre personnages se succèdent dans cette scène. Une saucisse, un donuts un popcorn, et un personnage féminin. Les trois premiers semblent en proie à une peur panique. Ils sont en mouvement, comme le suggèrent leur jambes en position de course. Le personnage féminin arbore une expression sadique. La bave coule de sa bouche, ce qui signifie que la fin la tiraille. Tout porte donc à croire que la femme (dont nous savons qu'elle se prénomme Saeru, grâce à l'inscription au dessus) voulait manger cette pauvre famille.
Le titre de ce registre s'intitule: "Rêve de Saeru".
Nous ne pouvons qu'émettre des hypothèse mais cela était sans doute une sorte de rite funéraire. Saeru devait être une divinité des songes, et la famille d'aliment représenterait les offrandes à la divinité.
L'analyse se termine sur cette hypothèse, en espérant que vous ayez vous aussi appris quelque chose. En tout cas, moi j'ai appris une chose capitale et j'en tire d'ailleurs une certaine morale.
Morale --> Thithi, achète toi un scanner...
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