Hannelore Dementiae.

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Nom :

Prénom :

Âge :

Orientation sexuelle :

Métier :

Membre de la Coalition ?:

Si oui :

Statut au sein du groupe :Combattant.
Pro-vampires ? : Pas le moins du monde.

"So what, if you can see the darkest side of me ?" [Animal I have Become]

La moindre des choses qu’on puise dire à propos d’Hanne, c’est qu’elle en impose.

Par l’assurance sans borne que lui procure une confiance en soi inébranlable, par son attitude nonchalante, par sa démarche féline, par son regard perçant et froid ; elle se détache de la masse par une aura singulière, étrange, qui ne peut laisser personne indifférent.

A commencer par ses longs cheveux blonds, presque blanc, cascade brillante et complètement bordélique qui repose en masse sur ses épaules ; à croire qu’elle n’en prend jamais soin, comme si la jeune femme les coupait elle-même au couteau et sans miroir ; ils cadrent ainsi par leur aspect complètement je-m’en-foutiste avec l’indifférence de son regard, hautain et sombre, qui scrute tout un chacun avec la même nonchalance sans distinction de race ou de sexe. Ces deux grands yeux en amande généralement cerclés de noir sont d’ailleurs surmontés de sourcils très expressifs, témoins habituels des sentiments d’Hanners, qu’il s’agisse d’agacement, de moquerie ou de curiosité. Leur tracé fin se poursuit le long d’un nez un peu épaté, prolongé de lèvres délicates et suffisamment épaisses pour être pulpeuses, elles-mêmes généralement assombries par le maquillage afin de trancher plus encore avec le beige de sa peau.

L’ovale parfait du visage d’Hanne surmonte par ailleurs un corps d’une taille imposante et aux formes parfaitement féminines, quoique peut être un peu trop musclées par l’entrainement rigoureux qu’elle s’impose ; quoique coquette, la jeune femme ne porte généralement pas de robes : elle privilégie pantalons sombres, chemises ou débardeurs à larges bretelles, parfois des talons lorsqu’elle n’a pas prévu de courir. Elle adjoint à sa tenue la plupart du temps des bijoux discrets, tels que des colliers de chien ou, de petites boucles d’oreille ou même de simples bracelets de pacotille. De plus, elle fume comme un pompier, si bien qu’on la trouvera souvent avec une clope à la main.

S’il est bien une chose singulière chez la jeune femme, c’est la façon dont elle s’adapte à ses interlocuteurs : puisqu’elle choisit son comportement. Face à un inconnu ou face à une créature ne correspondant pas parfaitement à la définition qu’elle se fait d’un humain, elle privilégiera une attitude fermée, hautaine, froide, voire parfois moqueuse et hostile. Au contraire, avec ses connaissances ou ceux qu’elle apprécie, elle se montrera plutôt amicale, curieuse et bienveillante.

Il faut avoir des amis et des ennemis ; des amis pour nous apprendre notre devoir, et des ennemis pour nous obliger à le faire.
[Plutarque]

Une chose est sûre à propos d’Hanne : à savoir qu’on ne peut jamais être sûr de rien, avec elle.

La jeune femme passe le plus clair de son temps à dissimuler ses émotions, que ce soit par volonté manipulatrice, par pudeur ou tout simplement par ennui. Elle ne montre que ce qu’elle daigne montrer, ne laisse voir que ce qu’elle a soigneusement préparé. Toute son attitude est calculée dans les moindres détails, à quelques rares exceptions prêts.
Du reste, elle est coquette, exigeante, ambitieuse, fieffée menteuse et manipulatrice dotée d’une certaine intelligence et de quelques qualités de réflexions ; véritable peste quand elle s’y met, plutôt solitaire malgré quelques contacts et je-m’en-foutiste en toute situation, comme si rien ne pouvait la toucher. Joueuse, orgueilleuse, curieuse, elle semble prendre tout son entourage de haut, comme vivant dans sa propre bulle.

Les gens qui la fréquentent ont généralement la curieuse impression d’être livrés à son bon plaisir ; elle en colle parfois certains dans son lit selon ses envies, ses besoins, pour une nuit ou deux –elle aime son indépendance-, et parfois non. Hanny semble ne manifester d’intérêt que pour ses relations réelles, ceux qu’elle apprécie ou admire : ceux-là seuls sont traités comme des égaux. Mais son caractère marqué, prenant, et vorace, parfois presque malgré elle, fait invariablement preuve d'un instinct de supériorité dès lors qu'elle se trouve en position de force; si bien qu'une force de caractère plus moindre qu'elle aura tôt fait d'être écrasée par son attitude, son comportement, sa manière d'être...

Pour ce qui est des races, les événements ont fait qu’Hannelore refuse tout contact avec des vampires. Elle s’y soumet lorsqu’elle n’a pas d’autres choix ; elle a un esprit commerçant, pragmatique après tout. Mais en d’autres circonstances, la jeune femme ne se gêne pas pour leur témoigner un mépris sans borne, pour des raisons personnelles autant que par idéologie de pensée. La simple idée de vampire lui répugne, tant elle la trouve absurde, illogique et contre-nature.

"Would you tell me, please, which way I ought to go from here?"

"That depends a good deal on where you want to get to," said the Cat.

"I don't much care where---" said Alice.

"Then it doesn't matter which way you go," said the Cat.

"---So long as I get somewhere," Alice added as an explanation.

"Oh you're sure to do that," said the Cat, "if you only walk long enough."

Hannelore n’a jamais, au grand jamais, su passer inaperçue.

Depuis toute petite, elle excelle dans l’art dangereux de s’attirer des ennuis ; et ce plus ou moins malgré elle, puisqu’elle ne fait rien pour le combattre. La routine, la monotonie ne lui siéent guère ; elle a toujours fait partie de ces gamins qui réclamaient de l’action, des actes, et des preuves.

Constamment sur la défensive, la petite fille ne craignait jamais d’irriter les adultes, ou ceux qui se considèrent comme l’autorité ; elle avait, de toute évidence, un problème avec cette dernière. Ce fut lorsqu’on la força à rentrer dans les rangs qu’elle médit ses projets de vengeance, tous plus détraqués les uns que les autres pour une petite fille de son âge. Ses parents en furent effrayés.

L’adolescence fut une prise de conscience, alors qu’on l’envoyait chez divers docteurs ou psychologues ; quoiqu’elle vécut toujours entourée d’humains, ses parents l’avaient élevée dans l’amour et le respect des autres. Devant leurs craintes, leur douleur et leurs attentions, Hanners en vint à éprouver des remords quant à sa conduite excessive ; et elle promit de se ranger. De ne plus laisser son esprit instable dériver à de telles absurdités, et à garder pour elle toutes ses sombres pensées.

En vérité, de telles concessions furent difficiles pour elle à admettre ; son corps était une bombe qui ne demandait qu’à exploser. Elle termina alors son adolescence à cacher à ses parents ainsi qu’à la face du monde qui elle était, ce qu’elle aimait, la débauche dans laquelle elle se laissait plonger qui lui permettait de se défouler, entourée de jeunes comme elle qui incarnaient le mal d’un siècle, les enfants d’une guerre. La jeune fille avait une vague conscience de sa culpabilité, mais elle lui semblait secondaire, et le temps qu’elle passait à planer lui paraissait sacré parce que libérateur. Qu’elle était influençable, alors ! Qu’elle était stupide, de ne parler à personnes de ses idées morbides, de ses pensées qui la dévoraient de l’intérieur, torturant son esprit dérangé…

Ce furent d’autres, peut être plus charismatiques qu’elle, qui se chargèrent d’en profiter. Des membres de la Coalition, des jeunes peut être un peu plus radicaux que les autres, extrémistes et violents qui eurent tôt fait de lui bourrer le crâne au sujet des vampires. Et, bien qu'elle n'en aie encore jamais, à l'époque, vu de ses propres yeux, elle se prit à les croire, à les comprendre, et même à adhérer à leurs idées; idées qui devinrent rapidement les siennes. Qu’ils étaient jeunes, tous, avec des projets plein la tête, à peindre leurs rêves sur leurs visages et dans leurs yeux ; un idéal humain, de sécurité et de fraternité, où plus personne ne serait chassé pour son sang ou pour sa vie, où chacun pourrait circuler librement sans avoir à craindre pour ses jours simplement parce que le soleil était couché… ! Ils en oubliaient les tares même de la race humaine : toutes les fautes étaient reportées sur les vampires. Les ennemis, les entités à combattre, les meurtriers.

Il n’en fallut pas plus à Hannelore pour que, docilement, elle suivît les leaders du mouvement ; que lui importait, une fois de plus ? Elle avait besoin de cette adrénaline, de cette idée de se savoir utile à une cause, utile aux autres, dangereuse, animée d’une folie sacrée ; ça valait toutes les guerres du monde. Elle devint une figure de proue des humains les plus jeunes qui se battaient contre les monstres, les autres ; son naturel autodestructeur la jetait au cœur de tous les dangers. Quoi, fallait-il traquer un vampire, un soir, dans les rues de la ville, et le piéger pour qu'il restât impuissant à la merci des rayons du soleil, au petit matin, jusqu'à ce que "mort" s'ensuive ? Elle faisait partie des volontaires, et à plusieurs, ils lui tombaient dessus. Allons donc, fallait-il mettre le feu à un pan des bois en espérant créer autant de dégâts que possible ? Bien sûr, pas de problème.

D’aucun auraient appelé ça des bêtises, des conneries, des erreurs de jeunesse. Sauf qu’ils ne se calmaient pas, qu’ils n’en avaient pas l’intention ; et leurs actions se faisaient sans cesse plus spectaculaires, quoiqu’elle restât minimes.

Jusqu’au jour où une relation d’un vampire qu’ils avaient coincé eu vent de son nom ; et sa propre vengeance fut entamée. Hanners se retrouva orpheline, privée de ses parents par la faute de cette vengeance, qui n’apprirent jamais ses activités criminelles ; une rage sourde monta en elle, mélange d’impuissance et de fureur sans nom qui ne fit qu’empirer son état, décupler sa folie. Qu’avait-elle à perdre, à présent ? Qui allait-elle décevoir ? Plus rien ne l’empêchait de se jeter à corps perdus dans ses projets, de prendre toujours plus de risques, d’aller toujours plus loin, de se laisser consumer doucement par ses idéaux. La jeune femme se laissa plonger corps et âme dans la Coalition, en tant que Combattante, puisque c’était la seule chose qui lui restât à faire, avec la mélodie de la vengeance tournant en boucle dans sa tête telle un refrain funeste.

[Autre : Err... Simple critique par rapport au contexte :P Je suis peut être très blonde, mais j'en encore du mal à cadrer certaines choses au niveau des relations, à savoir si les hostilités sont ouvertement déclarées ou non. Mon histoire est un peu bancale, du coup, mais je suis complètement opé' pour la modifier si on me remet sur la bonne piste Hannelore Dementiae. 109254

]

*En pleine déprime parce que la jolie demoiselle est membre de la Coalition*
Bienvenue Hannyyy... TT

Bon, un peu de sérieux ! *se remotive*
Niveau nombre de lignes, ça nous va. Niveau cohérence, là, ça va moins bien par endroit :3 Donc voici quelques petits points à modifier :

Le côté terroriste d'abord... owo Il faut de tout pour faire un monde, si je puis dire... Mais ça fait bizarre quand même xD
Donc si tu pouvais me trouver un autre petit truc sympatoche mais moins... Moins... Je ne sais pas vraiment quel qualificatif mettre, mais tu dois avoir compris l'idée. Moins "original", disons.
Au sein de ton histoire, tu te mets à parler des Vampires, or on ne sait pas vraiment comment tu as connu leur existence. Donc tu pourrais peut-être expliquer que dans un premier temps, tu as "écouté parler d'eux", puis tu as fait tes propres enquêtes, ou autre, à toi de voir !
Par ailleurs... Dans ton 7e paragraphe, tu dis rejoindre "les leaders du mouvement", mais de quel mouvement parles-tu, puisque tu nommes, plus loin, la Coalition ?
Ce que je te conseille, sur ce point, c'est de rejoindre directement la Coalition. Ça permet de te situer davantage dans le mouvement et je pense que c'est une bonne chose pour la cohérence de l'histoire ^^
Dans le dernier paragraphe de ton histoire, tu expliques avoir, toi et d'autres, "abattu" un Vampire. Bon alors ça peut se concevoir, mais eu égard de ce que tu as inscrit dans "Autre", je préfère insister sur le fait que les Vampires (Originels et Mordus) ne peuvent mourir que s'ils sont exposés au soleil :)
Enfin, par rapport à ce que tu me dis dans "Autre", justement :3 Pas de soucis : Zaza et moi-même sommes là pour répondre aux éventuelles questions que vous êtes susceptibles de vous poser o/
Donc niveau hostilités...
- Les humains combattent actuellement les Vampires, et réciproquement.
- En parallèle, les Vampires "combattent" les Loups, et réciproquement. En fait, les Loups reviennent doucement sur le devant de la scène, on ne peut pas vraiment dire que les deux races se combattent l'une et l'autre. Disons qu'elles se retrouvent.
- Enfin, les humains ne connaissent pas encore l'existence des Loups (sauf quelques rares exceptions qui, au cours de leurs rps, ont croisé des Lycans, ou ce genre de choses). Mais bon officiellement, les Humains ne savent pas que les Loups existent.
J'espère avoir été plus claire, si ce n'est pas le cas, n'hésite pas à m'envoyer un mp... Ne serait-ce que si tu as d'autres questions ^^
Parce que je ne fais pas non plus que critiquer sans cesse les présentations : 1/ J'aime ton avatar ** ; 2/ J'aime ton style d'écriture **.

Bon courage, et pardon pour le pavé \o/

Thaanks

Voilà, j'ai donc effectué quelques modifications. En espérant que cette fois, ça colle X)

J'aurais juste une autre question; j'emploie à un moment le terme d'"activités criminelles" (pour qualifier le trucidage de vampires et autres joyeux vandalismes), mais techniquement, comment est vue la Coalition par le reste de la population, les neutres, par exemple ? Est-ce qu'ils sont bien des criminels, ou alors une bande d'allumés, ou carrément des libérateurs ?

Impeccable ! x3
Merci à toi de bien avoir voulu modifier :)

Ensuiiiiiteuh, pour répondre à ta question !
Alors c'est à l'appréciation de chacun, disons...
Bien évidemment, pour ceux qui ne croient pas en l'existence des Vampires, ils passent pour des fous...
Pour ceux qui n'en savent rien... Disons qu'ils sont vus, d'une certaine façon, comme des criminels et enfin, pour les membres eux-même de la Coalition, bien évidemment, ils sont des libérateurs :)

Brefouille : Validée \o/
Tu n'as plus qu'à faire une demande de lieu de vie, et à remplir ta fiche d'Identification dans ton profil, si ce n'est pas déjà chose faite ^^

Bon rp parmi nous !

Hannelore Dementiae.

Hannelore Dementiae.

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