Personnage prédéfini ? : Non.
Nom : Jones
Prénom : Thalia, Rose
Âge : 24 ans
Orientation sexuelle : Hétérosexuelle
Métier : Gérante d’un restaurant
Membre de la Coalition ?: Non
Pro-vampires ? : Non plus
Physique :Pourquoi attacher tant d’importance au physique ? Simplement parce que, même si on le nie, le regard des autres nous importe. Enfin, de certains autres… Si vous voulez approcher quelqu’un en particulier, vous essayerez certainement de lui plaire rien que par votre vue. Cela vous donne l’impression d’avoir déjà gagné une étape. L’impression, seulement…
Thalia fait partie de ces personnes qui savent rester simples, dans un style très sobre. Elle ne sort pas de l’ordinaire, mais ne rentre pas non plus dans le profond commun. Rien ne la met sur le devant de la scène, mais rien ne l’oblige à rester en coulisses. Vous voyez ? Elle était comme elle l’avait toujours voulu : discrète et bien dans ses baskets.
La restauratrice est de taille moyenne, ne dépassant pas le mètre 70. Elle n’a jamais vraiment fait attention à sa taille, c’est pour ça qu’elle est bien souvent incapable de donner une valeur précise. Elle se rappelle juste que, petite, elle dépassait tout le monde, mais que, maintenant, elle ne fait que se confondre dans la masse. Contrairement à sa taille, la jeune femme prête plus attention à son poids. Non pas qu’elle fasse comme beaucoup de filles de son âge : régime, pilule qui stoppe la prise de kilos superficiels, coupe-faim… Simplement que sa mère a toujours eu la fâcheuse manie de lui dire qu’elle finirait par être obèse si elle continuait de s’empiffrer comme elle le faisait, que son corps allait se rappeler de son poids maximum, même si elle faisait un régime et qu’il lui faudrait des mois pour se stabiliser… En seule réaction, l’enfant avait arrêté de grignoter à longueur de journée et d’avoir cette tendance à ne se nourrir que d’aliments sucrés et à ne pas boire d’eau – sous prétexte qu’elle n’a pas de goût ou que ça peut faire rouiller. Et puis, de façon plus personnelle : elle savait que les quelques grammes qu’elle pouvait prendre se nichait directement dans sa poitrine. Non pas qu’elle soit vraiment dérangée par sa forte proéminence, mais simplement qu’elle n’en voulait pas plus et que le moindre changement de poids se faisait sentir dans son dos. Ainsi, elle ne pesait que dans le 65 kilos, parfois plus, rarement moins.
Le corps de Thalia est une chose dont elle ne se vante pas. Habillée, elle n’a pas peur des regards sur elle ; cependant, nue, elle se pense très vulnérable et se trouve pleins de complexes. Pourtant, elle sait pertinemment que plusieurs filles pourraient envier ses formes et qu’elle n’a pas à s’en plaindre, mais chacun à son degré de tolérance envers son enveloppe charnelle. Ses cuisses sont musclées, ayant perdue le peu de graisse qu’elles commençaient à accumuler quand elle a commencé le jogging, une à deux fois par semaine. Pourtant, c’est bien là, le point qu’elle aime le moins chez elle : elle les trouve trop grosses. Mais ces dernières ne peuvent pas être mieux rêvées pour porter ses larges hanches ! Parfois, Thalia a du mal à trouver les pantalons en 36/38 et est au obligée de les prendre une taille au-dessus, simplement pour que ses hanches entravent à la fermeture du dit pantalon. Son ventre est plat et, suivant certaines inclinaisons, on peut y voir le tracé d’abdominaux très féminins. Autrement, ils ne sont pas ce qui attire le plus l’attention. Mais heureusement qu’ils sont là et qu’ils aident le dos à porter sa poitrine. Effectivement, un seul détail pourrait vraiment la faire sortir de la banalité des femmes : ses seins. Le mot qui les qualifierait le mieux serait : "imposants". La jeune femme doit supporter un bon 100D. Pourtant, et au grand étonnement de nombreuses personnes, elle n’en est pas si attristée que ça et n’hésite pas à se mettre en débardeur… Surtout, ce n’est pas malsain : elle n’expose pas sa poitrine par des décolletés béant, allant jusqu’à offrir la vue de son nombril. Si vous la voyez en décolleté, ce sera pour une soirée, quelque fois, mais la plupart du temps, il reste noble.
Pour finir, son visage est d’une forme plutôt carrée, mais gardant un arrondi de femme exquis. Sa peau est très pâle, avec beaucoup de mal à bronzer. Thalia se plait à justifier cette blancheur par le fait qu’elle possède une "vraie peau de rousse". Ses lèvres sont fines et courtes, mais d'une couleur rosé, plus soutenue, donnant la sensation de chercher à se distinguer du teint laiteux de son épiderme. Son sourire est beau, mais seulement lorsque l’on peut le voir se former ou qu’on le vit avec elle. Vous ne la verrez que rarement sourire sur les photographies : elle trouve que ses lèvres restent trop droites pour former un sourire naturel et spontané. Son nez est aussi fin et pointu. Cependant, ce n’est pas dans l’excès et cela lui donne plutôt un air juvénile et candide. Simplement l’air, bien sûr… Ses yeux sont immenses. Ils sont d’un gris de cendre à en faire tourner la tête, habillés de fragments de jaunes et de marron très sobres. Ils sont sa fierté et elle aime y faire passer la plus grande partie de ses expressions, de ses envies, de ses états d’âmes… Ils sont agrémentés de sourcils parfaitement épilés, d’un trait régulier, mais pas trop fin, ce qui aurait perdu l’effet de profondeur de son regard. Ses longs cheveux lui arrivent au milieu du dos. D’un noir ébène profond, ils respirent le soin par la brillance et leur douceur.
Dans son style vestimentaire, Thalia n’excelle pas en extravagance. Un simple jean, pas trop serré, privilégiant le ample, accompagné d’un débardeur, en été, et de gros pulls à col roulé, en hiver. Rien de franchement remarquable. Parfois, il lui arrive de porter un sarouel, mais elle reste dans des couleurs sobres, souvent noires pour ce genre de bas. Vous pourrez aussi la voir quelque fois mettre des mitaines, de longues écharpes en tricot, une ou deux chaines sur son pantalon… Mais rien de plus. Chose qui ne manque jamais : les bijoux. Que de l’argent, de l’or gris ou blanc ; dans tous les cas, rien de jaune. Une gourmette au poignet droit, très masculine, mais gardant un bracelet fin et une chaine fine avec un médaille, comportant juste ses initiales. A ses oreilles, si vous avez la chance de les voir, vous pourrez voir trois trous de boucles à chaque lobe : le premier porte des boucles assorties à sa tenue, le deuxième est rempli par des pierres de culture grises et le dernier reste toujours comblé par de petits serpents. Sur celle de gauche, le cartilage est aussi percé et supporte le passage d’une boucle en pic, à l’origine, destiné à l’arcade sourcilière.
Thalia porte une attention particulière à ses mains. Ses ongles sont d’ailleurs parfaitement entretenus, ne recherchant pas pour autant la french manucure. Ses doigts sont longs et fins.
Caractère :Thalia est faite de nuances, jouant entre la douceur et la force. Tant de qualités et de défauts qui se mélangent dans une harmonie haute en richesse. Bien que son allure n’est rien d’extravagant, ni de souillée, son caractère, lui, déborde d’infinis fragments de tout.
Discrétion : Thalia est ce que l’on peut qualifier de "passe- partout". Elle ne déclenche pas d’émeute à son, passage, c’est à peine si les gens se retourner pour l’observer. Exception faite de quand elle est à la plage et qu’elle enlève son T-shirt : il ne reste plus que le maillot et alors, les garçons bavent et les filles bavent aussi, mais d’une autre façon. En public, elle ne se fait pas remarquer, préférant s’isoler dans son monde de sons que de partager la vie de passants.
Curiosité : Véritable touche à tout, elle a essayé plusieurs domaines avant de prendre des cours de cuisine et d’hôtellerie pour finir par s’abandonner complètement à cette passion. Elle a la fâcheuse tendance à tendre l’oreille pour entendre certaine conversation, s’efforçant de garder un visage neutre, mais attiré par quelque chose d’opposé. Ce n’est pas qu’elle colporte des ragots, mais elle aime capter des sujets sobriquets et les caser dans un coin de sa tête. Juste pour le plaisir.
Addiction : On peut aisément rompre le charme de cette jeune femme quand on pense qu’elle peut empester le tabac froid, mélangé aux effluves de sa dernière cigarette consommée. Elle a prit la mauvaise manie de se doper à la nicotine en bâton, depuis l’âge de seize ans, réellement. Pour plus d’information, elle s’offre le luxe de se tuer les poumons avec des Camel. Bien que ce soit une mauvaise habitude, elle sait qu’elle peut arrêter du jour au lendemain, avec de la détermination, mais surtout, l’envie. Or, elle n’a pas envie, pour l’instant. C’est en souvenir de son amour, son premier amour… Perdu.
Souffrance : Thalia est déjà tombée amoureuse. Vous savez ces premiers amours que votre mère vous dépeint : "Tu verras, ma fille, quand tu seras plus âgée, tu tomberas réellement amoureuse, et là tu verras que cette idylles d’adolescence n’est que superflue.". Sauf que, soyons creux, ce n’est pas ce que l’on veut entendre à cet âge-là, justement. Ce que voulait cette fille, quand elle a souffert de l’amour qu’elle offrait à un homme, c’était qu’on lui demande de parler de lui. Elle ne voulait pas le rabaisser : elle l’aimait. Comment expliquer cela à une mère qui vous aime aussi ?
Sensualité : Certes, le romantisme n’est pas son fort. Notre jeune femme n’est pas du genre à aimer les preuves d’amour à longueur de journée, à voir son petit-ami dès que l’occasion le lui permet… Ou tout autre chose de ce genre. Elle aime son indépendance et ne la troquerait contre rien au monde. Bien que ce ne soit pas une lubie chez elle, elle a de l’assurance en matière de sexe. Du moment que l’on ne se met pas à la regarder de haut en bas, et surtout ses cuisses, l’air perplexe. Il y a des moments où elle sait se servir de son corps aux risques et périls de ces messieurs…
Conquête : Thalia a le goût du flirt. Elle ne le fait pas à tous les coins de rues, avec tous ceux qu’elle peut croiser. Disons, que cela reste même assez rare. Il faut déjà que le garçon lui plaise, ce qui demande un certain temps. Ensuite, là où les autres filles diraient « je veux sortir avec », l’étudiante commence seulement à flirter. Le problème, c’est qu’elle se connait et elle sait éperdument comment elle est en relation : exigeante, égoïste – d’une certaine façon –, brute de pomme… C’est pour cela qu’elle ne collectionne pas les relations, sans pour autant fuir les hommes.
Calme : La jeune femme est d’une nature calme et stoïque. Elle pourrait même faire penser qu’elle se fiche des autres, mais non, loin de là. Il lui en faut beaucoup pour l’énerver et dans ce cas-là, elle est d’un calme sadique. Vous pourrez vous sentir transpercer quand elle vous regardera avec ses grands yeux sereins et avec une extrême douceur.
Expression : Le visage de Thalia vit de nombreuses facettes : tantôt gaie, bientôt triste, elle est une véritable équilibriste. Bien qu’on ne puisse certainement pas appeler ça de la tristesse, mais plutôt une mélancolie profonde. Elle sourit souvent, en réalité dès qu’elle s’adresse à quelqu’un. Pouvant décliner d’un simple sourire poli à un réel fou rire. Il est toujours agréable de la regarder, soit pensive, soit lancée dans un récit fantastique.
Franchise : Si quelque chose que vous faites lui déplaît, elle ne se gênera absolument pour vous le dire. Même si, dans vos idéaux, un détail la choque, vous pourrez être certain qu’elle n’hésitera pas une seconde à vous faire savoir son point de vue. Ce trait de caractère est, d’une certaine façon, bien agréable. Surtout que Thalia possède un tact touchant, sans pour autant sortir les violons. Elle ne restera que rarement complètement arrêtée sur la première impression qu’elle se fait de vous, oubliant un jugement qui pourrait être trop évasif ou même faux.
Manipulation : Comme toutes personnes en ce monde, la comédienne a ses défauts. Ceci est rare, mais pour arriver à ses fins rapidement, le chantage peut être la meilleure des armes. Certains s’étonneront de la voir manipuler des gens avec une telle dextérité. On ne peut sans doute pas l’imaginer ainsi, mais ce n’est pas une duperie. Elle peut être une véritable peste. Elle vous enrobe d’une façon mielleuse et minaudière. Elle peut alors devenir une véritable prédatrice.
Lunatisme : Les états d’âmes ne peuvent pas toujours s’expliquer. Thalia a renoncé à s’attacher les cheveux lorsqu’elle a réalisé qu’on ne pouvait plus lui parler à ce moment-là sans qu’elle ne vous aboie dessus. Elle ne fait pas partie des confirmations du stéréotype que les femmes sont plus irritables quand elles ont leurs règles. Mais parfois, un simple rayon de soleil qui se ballade un peu trop sur son bras peut l’énerver pour une durée indéterminée.
Taquinerie : Il est vrai qu’embêter les gens et leur amour propre est une action connue de tous. Cependant, il arrive que la pianiste dépasse un peu les bornes et s’enfonce beaucoup plus dans la moquerie. Mais surtout arrêtez-la si elle commence à vous blesser. Si vous vous y prenez bien, elle ne le prendra pas mal, car elle connait cette mauvaise manie de son caractère. Mais laissez-la un peu vous titiller, ne prenez pas tout de suite la mouche : il se peut que ce soit pour voir vos réactions et son sourire espiègle est vraiment délicieux, s’alliant à la perfection avec le regard d’usage.
Repli : Comme les gens peuvent être bavards, il faut bien compenser avec ceux qui parlent peu. La jeune femme sait se taire. Elle le fait peut-être un peu trop. Elle n’aime pas se confiée, de peur de s’attirer la pitié ou même la compassion des gens. Tout ce qu’elle veut c’est qu’on la comprenne quand elle daigne enfin se livrer. Mais surtout qu’on l’écoute. Elle aime briser son silence pour une personne qui osera se positionner avec un regard objectif, non pas centré sur son nombril. Comme cela lui arrive peu, elle garde toutes ces émotions en elles, les absorbent telle une éponge. Jusqu’à ce que tout déborde et entraine le déluge.
Maniaquerie : D’une certaine façon, dans son dédain de look, Thalia est très organisée. Il n’y a qu’à prendre l’exemple de ces boucles d’oreilles : assorties chaque jour à ses habits. Sa chambre est loin d’être rangée. Le problème avec elle, quand elle commence un rangement, elle va jusqu’à classer les posters accrochés au mur. La vaisselle doit être essuyée et non pas égouttée, tout simplement pour éviter les traces de gouttes d’eau.
Thalia déteste avoir le hoquet. Le plus qu'elle le peut, elle le réprime, avant qu'il ne soit trop important, par un stratagème assez difficile à expliquer. Il lui suffit d'un bâillement pour avoir les larmes aux yeux. Elle frissonne dès qu'on lui caresse la nuque et la partie du dos entre les omoplates. Elle se lève le plus souvent de bonne humeur - sauf cas très particulier - même si le réveil est brutal. Comme elle fume, elle a prit un tic : elle passe les doigts sous son nez, très vite, comme si elle enlevait quelque chose qui la démangeait. Mais c'est simplement pour savoir si elle sent le tabac froid.
Histoire :Nous sommes le 30 avril 1986, à Paris. Un cri de nouveau né résonne entre les murs de cette petite clinique. Précisément, nous sommes à une extrémité de Paris, zone la moins polluée de building et où la nature est encore bien présente. Cet enfant est magnifique. Comme tous, il a les yeux bleus et seulement un petit duvet de cheveux sur la tête. En hurlant au passage de l’air dans ses poumons, le bébé serre ses petits points et tord ses jambes autant qu’il le peut. L’infirmière s’occupe de lui et daigne enfin déposer la charmante petite fille dans les bras de sa mère. Son visage, lui aussi tordu par les pleures sans larmes, s’adoucit instantanément, mais ses yeux restèrent fermés. Seules ses petites mains se lèvent comme pour chercher un visage familier et Jane dépose un doux baiser au creux de chacune de ses paumes. Un homme se penche sur le lit, un large sourire étirant ses lèvres. Il n’ose pas toucher sa fille et c’est elle qui effleura sa main de ses petits doigts. Alors Akira eut le courage de les saisir et de les embrasser avant de les serrer doucement dans sa puissante main.
"-
Thalia.-
Pardon ?-
Appelons-la Thalia. Depuis le temps qu’on l’attendait.-
Désirée irait mieux alors…-
Hum, hum… Thalia Rose."
Akira sourit à cette sonorité si douce et si dynamique à la fois. Elle promettait de grandes choses, sa petite fille.
Pourquoi Paris, avec une mère anglaise et un père japonais ? Simplement parce que c’était l’endroit idyllique pour leur nuit de noce. Depuis quelques années, le couple voulait un enfant. Jane arrivait sur ses trente ans et Akira avait déjà passé ce cap depuis presque trois ans. Ce n’était pas encore dépourvu d’espoir, à en croire les médecins. Mais ils se sentaient vieillir et ils avaient peur de la solitude qui faisait rentrer leur amour dans une routine d’octogénaires. Sentant leur union fébrile, Akira avait demandé la main de Jane et cette dernière, sentant, elle, son espoir de lui redonner le sien, n’avait pas hésité à le prendre pour époux. Ils avaient célébré cette nouvelle par une nuit torride et pleine de découvertes aphrodisiaques.
Le couple ne voulait pas une fête énorme. Ils choisirent de se marier entre deux témoins, invitant seulement leurs proches parents respectifs et un de leur ami d’enfance à chacun. Ce ne fut pas long à organiser et on put célébrer le passage de l’alliance quatre mois après l’annonce.
Peut-être par le fait d’être trop serrée dans sa robe, de la chaleur de la petite salle emplie de musique ou encore du repas copieux qu’elle avait ingurgité, Jane, en milieu de soirée, dut accourir se vider dans les toilettes les plus proches. La fête se déroula sans plus d’encombres, juste quelque migraines, mais beaucoup moins forte que la première. Apprenant cela, Akira courut chercher un test. L’excitation des jeunes mariés étaient enivrante. Le petit bâton de test répondit positif et le couple fut combler : que rêver de mieux en cadeau de mariage.
Ce ne fut qu’un mois après qu’ils partirent en lune de miel. L’hiver était là, mais c’était de loin leur saison préféré. Ils avaient aussi dans l’idée de partir sur une île pour l’hiver prochain et devaient donc économiser un peu de sous. Le couple quitta donc l’Ecosse, arrivant à Amsterdam pour bateau et rejoignant Paris en train. Le trajet s’était bien déroulé et Jane n’eut pas trop de nausées. Les premiers jours furent réservés à une exploration tranquille de la capitale. Ce ne fut qu’à deux jours de leur retour que la future mère subit des contractions précoces. Par urgence, ce fut un médecin de banlieue qui les reçut, leur affirmant que le col de l’utérus était trop dilaté pour garder le bébé. Il faudrait qu’elle passe la fin de sa grossesse allongée, ne pouvant marcher que très peu pour se dégourdir. Effrayé les petits amoureux louèrent un appartement suffisant.
Akira du démissionner de son emploi au Royaume-Uni et en chercher un nouveau dans la capitale. Leur maison fut vendue et l’argent épargné sur un compte créé par leur parents. Étant donné son curriculum vitae, il n’eut pas grande peine à se faire embaucher dans une grande banque internationale, qu’on ne pouvait espérer voir qu’en Amérique. Jane suivit les conseils du médecin. Elle ne se levait que pour des besoins personnels et une légère ballade, quand son mari rentrait.
Trois mois d’agonie et de peur de perdre l’enfant… Enfin, ce dernier manifesta son envie de sortir. Un peu tôt, au goût du couple, mais ils n’hésitèrent pas à retourner dans cette petite clinique. L’accouchement se déroula par voie naturelle, la mère refusant toute aide chirurgicale. On lui avait toujours répété qu’un accouchement était magnifique. Ce serait peut-être le seul qu’elle vivrait, alors elle voulait le faire du début à la fin. Le travail dura 18 heures : il commença la veille de la venue au monde de leur fille. Thalia.
Quatre années plus tard…Le couple avait prospéré : Akira était haut gradé dans sa banque et Jane avait repris le travail depuis un an en tant que psychologue pour enfant autiste. Elle avait eu un mal fou à trouver un emploi. Elle l’avait cherché pendant les trois ans de congés maternité. Son accent français était magnifique, comparé à celui de son mari. Thalia avait grandi, bercé dans un monde de Tour Eiffel, de paradis verdoyants écossais et de sonorités musicales japonaises. Jane lui parlait anglais et Akira, japonais, et elle évoluait dans un monde de glamour, de romantisme à la française… Elle voulait connaitre le pays de sa mère et son souhait fut exaucé.
Lors du trajet en taxi qui la l’amenait chez ses grands-parents, Thalia passa son temps le nez collé à la vitre, les yeux grands ouverts, savourant chaque teinte de couleur, chaque détail de ce pays. Le reste de l’argent que ses parents avaient mis de côté lors de la vente de la maison avait fructifié dans le compte et leur permettait, en plus du noble salaire d’Akira, de reprendre une jolie maison. Mais pour le moment, ils vivraient chez la famille.
Le taxi se gara devant une petite demeure rustique, mais respirant le confort et l’amour par toutes les façades. Le temps était maussade et pourtant toute la famille proche était là pour les accueillir et voir la merveille en chair et en os. Akira descendit de la voiture, alla ouvrir à Jane et cette dernière aida sa fille à sortir de la voiture, pendant que son mari payait le trajet. Toute la petite famille s’avança vers le groupe qui venait lui aussi à leur rencontre. La petite fille ne chercha pas à se cacher derrière ses parents : elle avait déjà vu ces gens en photo, ses parents lui en avaient beaucoup parlé et elle les avait déjà eus au téléphone, pour quelques-uns. Bien que sa mère lui parle toujours en anglais, elle n’avait pas un vocabulaire très riche et déformait beaucoup les mots. Sa grand-mère s’approcha d’elle et s’agenouilla pour être à sa hauteur.
"Bonjour Thalia. Bienvenue parmi nous… "Elle s’exprimait dans un anglais poli et lent pour que la petite capte chaque mot. Elle savait que, plongée dans un environnement ne parlant qu’en anglais – excepté son père, qui continuerait de lui parler en japonais – elle progresserait beaucoup plus vite dans la langue. La vieille femme lui sourit et alors Thalia tendit les bras pour attraper son cou.
"Grama."
Sa voix était haute et ses paroles spontanées. Elle savait déjà ce qu’elle voulait. La femme la prit dans ses bras et l’étreint tendrement. Toute la famille sourit quant à ce naturel et ils entrainèrent le couple et leur fille à l’intérieur. Cependant, la grand-mère retint Jane par le bras, montrant à Akira qu’il devait prendre sa fille.
"Je pensais faire un barbecue, mais le temps se gâte, nous mangerons à l’intérieur."Jane regarda sa mère et sourit. Elle savait que ce n’était pas pour cela qu’elle l’avait retenue.
"Maman, tu es grand-mère d’une petite fille merveilleuse. Je te l’avais promis…"Thalia.
Les deux femmes s’embrassèrent et une larme glissa même le long de la joue de la vieille. Jane essuya la goutte et embrassa sa mère sur le front, avant de l’entraîner vers l’intérieur. Complices, elles rejoignirent le groupe, animé par la nouvelle venue.
Seize ans plus tard…Une jeune fille qui allait devenir femme. Elle était une créature sublime, arborant un corps agréable. Sa simplicité était aimée de beaucoup. Elle avait un petit-ami : Terry. Un français de sang, né ici, en Ecosse. Ils étaient ensembles depuis presque quatre mois. Ce n’était pas son premier, mais il était sa plus longue relation. Il était plus vieux qu’elle de deux ans. Si ses parents ne l’appréciaient pas tant, il ne tolèrerait pas une si grande différence d’âge entre deux adolescents, dont les idées sont bien arrêtées à cette période-là de leur vie… Mais Terry était amoureux d’elle. C’est ce qu’il lui avait dit.
Une soir, elle sortit. Terry finissait de travailler à 21 heures et il passait la prendre pour l’emmener chez lui, où elle passerait le week-end. Elle était excitée, parce qu’au fond d‘elle, elle savait ce qui allait de passer.
Après le diner, son petit-ami vint donc la chercher. Ils ne restèrent que pour le café avec la famille Azami et partirent. Dans la voiture, Terry se tourna vers Thalia et l’embrassa langoureusement avant de démarrer. Le trajet ne fut pas long. Quand ils arrivèrent à la maison du français, elle était vide : ses parents étaient en voyage d’affaire. Terry posa le sac de son aimée à l’entrée et lui proposa à boire. Sans répondre, Thalia s’approcha de lui avec une démarche féline et provocante et se colla à lui, la tête baissée, les joues rougies.
/ !\ ATTENTION / !\ PASSAGE A CARACTERE SEXUELTerry prit son menton entre ses mains et redressa son visage, pour plonger ses yeux dans la profondeur des siens.
"A quoi tu joues là ?"Toujours silencieuse, Thalia se hissa sur la pointe des pieds et commença à torturer son ami en caressant ses lèvres avec les siennes et avec sa langue. Il n’y tint plus et agrippa ses lèvres où il déposa un doux baiser, avant de demander l’ouverture de ses lèvres pour approfondir l’intimité entre eux. Docilement, la fille répondit et frissonna quand sa langue entra en contact avec celle de celui pour qui son cœur battait à tout rompre.
Leurs mains étaient baladeuses, explorant le corps de l’autre à l’infini, promulguant caresses, frissons, soupirs et gémissements. Terry était plus entreprenant qu’elle, ce n’était pas sa première fois. Lentement, sans arrêter ses baisers et ses caresses, il entraina Thalia dans sa chambre, non loin de l’entrée. Arrivés, il la déposa délicatement sur le lit. Elle le regarda avec provocation et, alors qu’elle était allongée sur le lit et lui debout devant elle, commença à lever son T-shirt, humectant ses lèvres avec sa langue.
"J’ai lutté pour ne pas tomber amoureux de toi, Thalia. J’ai tout essayé pour, d’une façon ou d’une autre, me libérer des sentiments que j’ai pour toi."Les deux amants s’embrassèrent. Elle savait pourquoi il disait cela. Mais elle ne voulait pas y penser maintenant.
"Fais-moi l’amour, Terry."
Le jeune homme sourit tristement et chassa cet air mélancolique, pour en prendre un plus pervers. Thalia recommençait ses mouvements licencieux, le provoquant beaucoup trop. Sans plus de ménagement, il enleva son pantalon et son T-shirt, pendant que sa petite-amie faisait de même. Tout deux en sous-vêtement, il monta sur le lit et colla son corps brulant à celui de l’autre. Leurs mains recommencèrent leurs caresses érotiques et leurs lèvres se soudèrent à nouveau. Ils étaient parcourus par un feu dévorant qui animait leurs pulsions.
Très vite, il ôta le reste de ses vêtements et ceux de la fille, regardant ce corps qu’elle lui offrait. Il vit le rouge aux joues de Thalia et ne regarda rien d’autre que ses yeux. Il savait qu’elle n’aimait pas son corps, qui n’avait rien de déplaisant. Alors qu’elle se cambrait au contact de son corps brulant sur le sien, Terry commença à balader ses mains sur sa poitrine. Elle pouvait tout sentir contre le : son corps chaud, son membre durci…
Terry posa ses lèvres sur les siennes, si près que leurs deux souffles ne formaient plus qu’un. Elle ferma les yeux et attendit, le cœur battant. En une série de petits baisers, ses lèvres parcoururent sa nuque de haut en bas, et l’ensemble de son cou. Ensuite, il poursuivit sa délicieuse torture du bout de la langue, puis il s’empara de ses lèvres, qu’il mordilla d’abord, puis il l’embrassa avec passion, la laissant à bout de souffle.
"Fais-moi l’amour, Terry."
Sa voix n’était qu’un murmure. Elle s’agrippa à ses bras avec intensité, enfonçant ses ongles dans ses muscles saillants. Une hésitation se fit sentir dans les mouvements de son petit-ami.
"Tu es vierge, pur et intacte. Ton désir est si ardent que tout homme voudrait te faire l’amour…"Thalia posa un doigt sur ses lèvres pour l’interrompre.
"Je t’ai attendu trop longtemps. C’est toi que j’attendais."
Terry marqua encore quelques secondes d’hésitation, mais tous ses doutes s’évaporèrent, quand elle vint l’embrasser avec tendresse. Il lui écarta les cuisses. Il inséra ses doigts dans son intimité et commença ses douces caresses. Thalia fut envahit d’ondes de plaisirs sous ses doigts experts. Un long frisson la parcourut quand il commença à jouer avec son clitoris, en plus de ses caresses, et l’embrassa sur le visage, les lèvres, la nuque… Ses frissons se changèrent en spasmes. Des gémissements sortaient de sa gorge, sans qu’elle ne cherche à les retenir. Elle s’abandonnait totalement à celui qu’elle aimait.
Les jambes légèrement écartées, Thalia était sur le dos et Terry était allongé sur elle, porté par ses mains posées sur le matelas. Son membre était très dur à présent. Il commença à caresser ses lèvres d’avant en arrière avec son sexe. Enfin, très lentement, il commença à glisser son sexe en elle, puis il s’arrêta.
"Tu es prête ? Ça va être douloureux…"Elle fit un signe de tête, montrant qu’elle l’attendait. Haletante, elle sentit son sexe s’enfoncer avec douceur, mais de plus en plus profondément. Une douleur lancinante l’envahit, mais elle ne pleura pas. Ses yeux étaient trempés de larmes, mais elle s’interdit de les laisser couler. Terry était très attentif, ne cessant pas de la caresser, bougeant en elle très doucement tout en retenant son propre plaisir, mais, à un moment donné, il fut débordé, et ses pulsions eurent raison de lui. Il gémit à l’instant où son membre franchit la barrière de la féminité de Thalia. Elle fut déchirée par une douleur aussi soudaine qu’aiguë, mais elle savait que le plaisir allait suivre.
Terry ressentit que ce moment était douloureux pour elle, et il continua d’aller et venir en elle, de façon douce et régulière, en l’embrassant et en lui murmurant qu’il pouvait arrêter si elle le voulait. Elle ne le laissa pas s’arrêter. La douleur diminua lentement et le plaisir commença.
Terry la serra fort, la caressa, lui parla, l’embrassa. Son sexe toujours en elle, allant et venant, touchant le point précis, très profondément en elle, qui lui donnait plus de plaisir qu’elle n’aurait pu l’imaginer.
Ensuite, il plia ses genoux pour la stimuler d’avantage. A l’instant où elle se mit à crier de plaisir, il releva ses genoux pliés jusqu’à sa poitrine. Puis il la fit jouir encore et encore, avant d’enrouler ses jambes autour de ses propres hanches, ce qui la fit frissonner encore. Lorsque Thalia sentit qu’il était loin en elle, elle contracta les muscles de son vagin. Elle l’excitait encore plus, jusqu’à ce qu’il ne puisse plus se retenir. Il fut foudroyé par une explosion de plaisir.
A bout de souffle, il s’allongea à côté d’elle et l’enroula d’un bras protecteur, en l’embrassant tendrement.
FIN DE LA SCÈNEQuelques mois plus tard, la mutation du père de Thalia fut validée. Cela faisait quelques mois qu’il parlait de partir en Europe. Il avait laissé le choix à sa famille de le suivre ou de rester en Ecosse, jurant de venir les voir souvent. Mais il était hors de question d’envisager la vie sans l’homme de la famille, que les deux femmes aimaient tant.
Les semaines qui suivirent furent douloureuses pour le couple de Terry et Thalia. La séparation approchait. Pourtant ils se consolaient, sachant qu’ils se reverraient, mais ce ne serait plus comme avant. La jeune femme pensait rester avec lui et rattraper le temps perdu quand il se retrouverait… Mais son petit-ami n’en avait pas décidé de la même façon.
"Écoute Thalia. Tu sais que je t’aime. Mais loin de toi, mes sentiments finiront par s’estomper. Je ne peux pas supporter une telle distance. Je risquerai de te trahir avec une autre pendant ton absence. Je ne veux pas te blesser de cette façon. Je préfère rester en bon terme avec toi…"Une lourde pause. Elle le regardait droit dans les yeux, sachant ce qu’il allait dire, mais le suppliant de l’achever rapidement.
"Je préfère que l’on arrête là…"Pour la première fois dans sa vie, Thalia ne dit rien. Sa franchise fut assommée, elle ne donna pas son opinion et se contenta de sourire tristement. D’un côté : il avait raison. Mais elle ne l’oublierait pas. Se hissant sur la pointe des pieds, comme elle le faisait à chaque fois, elle déposa un doux baiser à la commissure de ses lèvres…
"N’oublie pas que je t’aime."
Ces mots ne furent que murmure. Elle ne se préoccupa pas de savoir s’il les avait entendus. Elle fit volte-face et parti d’un pas qu’elle voulait assuré et déterminé. Au bout de quelque mètres, espérant que Terry ne le verrai pas trop, elle plaqua ses mains sur sa bouche et un long sanglot s’empara d’elle. Elle se mit à courir, sans se retourner. Le garçon avait simplement tendu le bras en la voyant s’enfuir comme ça, mais résigné, il avait baissé la tête et était parti en sens inverse. Ne pas remuer le couteau dans la plaie.
Pendant plusieurs jours, Thalia fut inconsolable, bien qu’elle laisse le moins possible transparaître sa peine. Entre autre, elle ne passait pas son temps à pleurer, mais elle souriait moins et était moins bavarde. Jane s’aperçu de son état et voulu la consoler. Mais elle ne trouva pas d’autre solution que de critiquer Terry. Ce n’était pas ce que voulait sa fille et Akira s’en rendit compte, demandant à sa femme d’arrêter. Ils laissèrent donc le temps faire son action, espérant que Thalia irait mieux et parlerait.
Le jour du départ, la jeune femme était dans le taxi la première. Elle avait salué toute la famille, mais ne voulait pas s’attarder plus longtemps, de peur que son ami vienne la voir. Ses copains d’école, ses amis… Ils étaient tous venus et avaient fait une petite fête deux jours auparavant. Quand la voiture démarra, Thalia eut tout de même un pincement au cœur que Terry ne soit pas venu. Ce qu’elle ne savait pas fut qu’il était là, mais qu’il ne s’était pas montré…
La famille avait acheté une maison à l’avance, un peu éloigné de la ville. Ils souhaitaient une demeure un peu à l’écart : ils préféraient faire de la route, et se reposer dans un endroit tranquille, que de vivre continuellement avec le stress de la ville. Pour ses études, Thalia fut inscrite dans une prestigieuse académie d’hôtellerie. Elle était promue à un avenir brillant, mais ne savait pas du tout dans quoi jeter sa vie. Aucun métier précis dans ce domaine ne lui venait à l’esprit… Alors, pour l’instant, elle essayait de maintenir de bons résultats partout, étant tout de même meilleure dans les langues et la présentation.
Sans problèmes, elle obtint son diplôme. Pas d’année de retards, des notes bien au-dessus de la moyenne et les appréciations qui allaient avec. Elle ne resta pas longtemps sans trouver de travail. Juste quelques mois après ses examens, elle était embauchée dans hôtel de luxe. En parallèle, elle travaillait dans un restaurant, qui devenait un pub sympa à la tombée de la nuit. Certes, sa vie privée en pâtie. Elle mit longtemps avant de reprendre quelques aventures depuis son premier amour. Mais rien n’allait bien loin. Pourtant, elle ne désespérait pas. Loin de là. Elle savait qu’elle plaisait et elle commençait à accepter son corps, même si elle avait toujours du mal les premiers mois avec quelqu’un. Finalement, après près de quatre ans à enchaîner les petits boulots, elle réussit à ouvrir un restaurant. Son équipe est bonne et les clients affluent chaque soir, ressortant le plus souvent ravis de leur moment passé dans l’établissement.
Autre ? : En dehors de son boulot, Thalia adore sortir et retourner dans le pub où elle a travaillé pendant longtemps. Elle est assez populaire dans le quartier, mais il lui reste encore à faire ses preuves.