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| Montres-moi ce que j'ignore. [PV Eileen Moore] | |
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Invité
| Sujet: Montres-moi ce que j'ignore. [PV Eileen Moore] Sam 13 Nov - 19:58 | |
| "Le courage ... Je ne l'ai pas encore." Un soleil rayonnant pour la saison des feuilles mortes, une température potable, et la journée n'était pas finie. Qu'espérer de plus ? Une raison de vivre peut-être ? Ah non, nous ne ferons pas de philosophie aujourd'hui, la journée était trop agréable pour cela. De plus, le sol n'était pas boueux car il n'avait pas plue depuis trois jours. Décidément, il n'y a plus de saison. La jeune hybride sortit de sa tanière, elle serra la corde qui tenait sa lance dans dos d'un noeud. Puis elle regarda ce qu'elle pouvait apercevoir du ciel entre les branches des grands arbres qui, pour la plupart n'étaient pas encore totalement dénudés. Plutôt beau, et les nuages qui défilés ne semblaient pas menacer de pluie. Elle sourit satisfaite de cette journée, et elle se mit à courir. Il était plutôt rare pour la petite louve de ne pas courir. Elle était une vrai pile électrique et n'avait jamais su tenir en place, peut-être son côté animal qui ressortait, ou plutôt son côté de gamine enjouée. Elle courut, puis s'arrêta. Elle ne savait vraiment pas quoi faire ni où aller, mais en tout cas, son humeur était à la promenade. Makka n'avait pas envi d'aller sur les montagnes et être, par conséquent, en compagnie de la meute. Ce qui signifiait aussi, la présence d'Originel ... Et ors de question de gâcher une si belle journée en leur compagnie. Elle ralentit alors le rythme et erra dans une zone qu'elle n'avait pas encore explorée. Elle sauta sur l'écorce d'un arbre, s'accrocha à une branche et y monta. Une fois stabilisée sur la branche, il lui était facile d'escalader l'arbre. Une fois arrivait à une hauteur qui lui semblait satisfaisante, elle arrêta son escalade et elle regarda les alentours. Une mer d'arbre. Une étendue de grands maîtres de la forêt. Mais, on y voyait le bout. Au loin, les arbres se faisaient de moins en moins nombreux et de moins en moins imposants, et on pouvait distinguer une plaine. Rien de plus, en tout cas, pour la vue de Makka. Elle descendit alors de l'arbre rapidement, non pas qu'elle avait le vertige, bien au contraire, mais le fait d'être sur une simple branche qui la séparait du vide, ce n'était pas très rassurant, même pour l'espiègle louve qu'elle était. Elle descendit, soit, rapidement, mais elle faisait tout de même attention de ne pas déchirer sa robe qui était déjà en lambeaux et mal au point. Lorsque ses pieds touchèrent le sol, elle avança rapidement en direction de la Plaine qu'elle avait aperçut. Elle était décidée d'aller explorer ces endroits dans lequel elle n'avait pas encore fourré son nez, pourtant, elle s'arrêta en cours de route. Les arbres c'étaient déjà fait moins nombreux, et le ciel devenait de plus en plus accessible de vue. Makka se pencha, elle avait trouvé une sorte de bracelet. Une gourmette pour être plus précise, mais la jeune hybride n'était pas capable de mettre un nom sur ce fascinant objet. D'or, elle brillait et, quoiqu'elle était sale, elle était très belle. La jeune louve, fascinée s'assit et observa l'objet. Elle ne connaissait que les humains capables de porter ceci, et la présence de cet objet prouvait qu'elle s'approchait de la civilisation. Et la vie des humains lui était trop inconnue pour y pénétrer. Son ami, Nikita, lui avait dit que si ces congénères la voyait, ils la montreraient du doigt et elle se ferait remarquer. Ce n'était pas ce qu'elle voulait. Elle n'était pas capable de se civiliser. Nikita avait déjà commencé son éducation, en préparation au jour où elle se mêlerait à la foule. Mais il était mort avant de voir son travail abouti. Et Makka ne se sentait pas le courage d'aller à la rencontre de la vie d'humaine. L'objet tournai entre ses doigts. Elle poussa un profond soupir. Nikita ... La jolie jeune femme ne cessait pas de se sentir coupable de la mort du jeune homme. Si il ne l'avait pas rencontrée, rien de tout cela ne serait arrivé. Mais, elle ne pouvait pas regretter sa rencontre avec lui. De un, parce qu'elle l'appréciait et qu'elle a passé ses meilleurs instants avec lui. Et de deux, parce que grâce à lui elle savait parler et elle comprenait mieux le monde qui l'entourait ... Etait-ce égoïste de ne pas regretter cela ? Sa main serrait le collier en forme de demi-lune qu'elle portait au cou. Une larme coula le long de sa joue. Assez ! Elle ne voulait pas s'apitoyer. Elle se l'était promis. Makka se leva et commença à avancer sur le chemin du retour. Des bruits se firent entendre. Elle se tourna rapidement, et chercha du regard la source de ces bruits. |
| | | Eileen Moore
Messages : 17 Messages rp : 7 Date d'inscription : 14/08/2010
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| Sujet: Re: Montres-moi ce que j'ignore. [PV Eileen Moore] Dim 21 Nov - 18:21 | |
| Un matin comme les autres, mais pas tout à fait. Elle s’éveillait doucement sans le vouloir, ouvrant les yeux en même temps que le soleil qui montrait timidement le bout ses rayons. De petits vicieux qui venaient titiller le visage d’Eileen par quelque percée divine entre ses rideaux fermés. La lycane tirait à elle ses couvertures, les hissant au dessus de sa tête dans des grognements embêtés, un peu comme un enfant rétif que l’on veut réveiller pour l’école. Elle se retournait encore et encore sans jamais vraiment ouvrir les yeux, injectés de sang. Et puis soudain, lorsque la fraicheur vint mordre ses pieds désormais découverts. Eileen poussa un hurlement de détermination, bien déterminée à vaincre le froid et cette envie de dormir. La couette se soulevait aussi brusquement qu’elle s’élançait hors du lit, à l’assaut de sa douche où elle enfonçait le à fond le mitigeur au maximum de chaleur histoire de, comme tous les matins, transformer sa salle de bain en sauna. Rabattant la porte d’un coup de talon, elle retirait son débardeur « I ♥ Coronna » et son boxer masculin emprunté à long terme à l’un de ses ex coups d’un soir. Avant d’ouvrir la porte de plexiglas qui libèrerait alors sur elle la contenance de son cocon chaud, Eileen jetait un rapide coup œil à la cicatrice qui se dessinait sur son flanc, après quoi, elle s’engouffrait dans la brûlante moiteur. Assise à la fenêtre, habillée, cigarette en main et café dans l’autre, Eileen regardait les passants se presser pour aller au travail, la jambe pendouillant contre le mur de son immeuble. Entre deux blocs, d’un beige fatigué, la lycane pouvait apercevoir la pleine, qui s’étendait immobile derrière la brume matinale. Plissant légèrement les yeux elle prit une dernière gorgée de son café avant de poser la tasse à l’intérieur et de balancer sa cigarette par-dessus bord. Escaladant rapidement son comptoir direction la porte. Attrapant son fidèle casque ainsi que son Ipode, elle revêtit son « manteau prince de galles » bleu tendis que ses pieds se glissaient dans ses chaussures plates blanches. La porte était fermée à clefs. La lycane sautait les marches quatre par quatre, pressée par quelque désir irrépressible, un désir qu’elle n’avait pas ressentit depuis longtemps. Seule dans la pleine elle marchait au rythme de ses chansons favorites. Ses pieds l’emmenaient vers la forêt. Eileen avait les mains dans les poches, l’une serrée autour de son mp3 et l’autre jouant nerveusement peut-être, avec ses clefs, repensant à sa rencontre avec le grand ténébreux aux cheveux bleu, ainsi que toutes les sensations qu’il avait réveillées. Un sourire qu’elle tentait -vainement- de dissimuler plus tard, les sous-bois s’offraient à elle. Bien vite elle s’enfonçait dans les bois d’une clarté apaisante. Eileen sentait les branches tombées craquer sous ses pieds, la mollesse du lit de feuilles mortes du dernier automne se tasser sous ses pieds. Ayant marché durant une bonne heure, la jeune blonde avait rassasié son envie de nature. Elle chercha a tourner les talons. ‘Merde… ‘ Ne sachant plus où elle se trouvait, Eileen fit glisser son gaufrier autour de sa nuque. Sans qu’elle en ai eu conscience, une présence se faisait ressentir quelque part, non loin. Une légère odeur, négligeable finalement qui venait se glisser sans le parfum de la terre qu’elle foulait. Certains arbustes touffus lui barraient la route. Poussant les branches intempestives du bras Eileen tomba nez à nez avec ce qui semblait être une… enfant sauvage. Surprise, vraiment. Elle ne pensait pas rencontrer une personne de cette sorte. L’espèce de robe-lambeaux qu’elle portait l’avait étonnée au plus haut point, et le fait qu’elle marche nu pieds, également. Mais tout collait, son air en alerte, ses vêtements, sa façon de se tenir et probablement d’agir. Tout collait à la première chose qu’Eileen s’était dite. ‘Loup ? Encore ? ‘Observant le petit objet que la jeune femme tenait dans ses doigts, la Lycane lui adressa un sourire gêné et se passa une main dans les cheveux avant de tout bonnement lâcher. « Bonjour, excusez-moi mais… Je suis perdue. Alors si à tout hasard vous sauriez où se trouve la ville..» Elle paraissait ridicule. Un Lycan, perdu ? Oui. Aujourd’hui oui. Tous ses instincts naturels avaient, à la longue laissés place à ceux d’une citadine. Eileen se sentait bien mal vis-à-vis de ça. Mais un instant seulement puisque la demoiselle devant elle, avait l’air bien plus démunie. Rien qu’a la vue de ses vêtements. Il faut dire que la saison se rafraichissait franchement ces derniers temps. Alors voir quelqu’un dans cette tenue en pleins milieu de la forêt lui faisait tout de même un peu de peine. Rien qu’un tout petit peu.
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| Sujet: Re: Montres-moi ce que j'ignore. [PV Eileen Moore] Mar 30 Nov - 20:42 | |
| « Je te découvre ... » Le coeur de l'Hybride battait à toute allure quand elle distingua le beau visage d'une jeune femme, qui semblait être tout ce qui a de plus civilisé et humain. Mais, une odeur titillait ses narines. Une odeur qui lui disait que cette femme n'était pas totalement humaine. La belle russe lâcha l'objet et le laissa se fracasser sur le sol. Il lui importait bien peu maintenant qu'elle avait carrément une ''humaine'' devant elle. Elle se dressa et toisait du regard son interlocutrice. Makka voyait bien que dans le regard de celle-ci il n'avait ni haine ni rage. Elle ne semblait pas lui vouloir du mal. Mais, par principe face à une inconnue, Makka gardait un visage dure et renfermé, ses yeux noirs pénétrants la femme comme si la jeune Hybride voulait lire en elle. D'une voix très naturelle la femme lui parla. Makka avait du mal à transcrire ses paroles en russe pour en saisir le sens. Elle décelait pourtant chez ''l'humaine'', aucune malveillance, seulement un peu de stupeur. Alors, la jeune Hybride se détendit un peu et sourit gentiment. Elle s'approcha vers l'inconnue posément, sans aucun geste brusque, et avec une allure emplie de bienveillance et de douceur féminine. Elle l'examina de plus près. Cheveux clairs, beaux et soyeux, montrant un certain entretien inconnue chez Makka. Comparée à la jeune louve, l'étrange inconnue sentait une odeur indéfinissable, que l'hybride avait pu sentir quelques fois dans sa vie chez tous les individus aillant un quelconque rapport avec la civilisation. Elle, qui se lavait pourtant tout les jours, ne sentait pas cette odeur, comme la plupart des loups de la meute vivant dans les montagnes, elle sentait l'odeur des bois, mélange de sève et de résine accompagnées de l'odeur des pins. La jeune louve s'était toujours demandé d'où venait cette odeur qui collait certaines personne et qu'elle n'arrivait pas à définir. Elle se souvenait avoir vaguement posé la question à son ami, paix à son âme, qui lui avait dit que ça provenait de quelque chose appelé ''savon''. Mais, elle ne se rappelait pas de tout ce que lui avait dit son ami, car il lui avait tant appris … Makka observait chaque détail du physique de l'inconnue, quelques fois elle reniflait sentant de nouvelles odeurs. Puis, après quelques minutes d'examen, elle recula un peu se sentant trop proche de la jeune femme, et la fixa de nouveau. Ce ne devait pas être très agréable pour l'inconnue, mais Makka possédait une partie animale qu'elle gardait toujours au fond elle. C'était ce qui lui permettait de survivre dans cet vaste forêt. Elle récupéra un petit sourire, et après avoir réfléchi à sa phrase elle dit, avec son habituel accent slave : « Tu peux répéter ta … question. S'il te plaît. »La jeune Hybride était fière de sa phrase qu'elle avait, d'après elle, bien dite. D'où le sourire béat qu'elle arborait. Makka avait la fâcheuse habitude de copier les faits et gestes de se interlocuteurs. Ayant toujours vécu à l'état sauvage, parler pour communiquer, avoir des manière et tout le protocole étaient nouveau pour elle. Et dans cette phase d'apprentissage, tel un petit enfant, elle avait copier la posture de la jeune femme. Seul leur expression de visage était différente, car Makka possédait une lueur de fascination enfantine dans ses yeux, et un sourire satisfait et curieux sur ses lèvres. La jeune louve finit par ajouter d'une voix pleine d'innocence : « Moi, je m'appelle Makka. Je vis ici. Toi. Comment tu t'appelles ? »Elle avait saisi le poignet de la jeune femme. Comme si la jeune Hybride avait peur qu'elle s'en aille, qu'elle parte avec tous les secrets que Makka rêve de découvrir un jour. Les secrets d'un monde dont elle ignore pratiquement la totalité. |
| | | Eileen Moore
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| Sujet: Re: Montres-moi ce que j'ignore. [PV Eileen Moore] Sam 11 Déc - 19:32 | |
| Dans le livre de la jungle. Elle s'y croyait vraiment. Unr bohemienne ? Une Enfant sauvage ? Peut-être les deux, ou que sais-je encore. Elle ne pouvait pas être humaine, oh non. Pourtant, son odeur n'était pas celle d'un originel, ni d'un lycan. Sa faible exprérience des vampires suffisait pour dire que la fille devant elle n'en était pas une. Elle sentait la forêt, cette jeune femme,la terre les feuilles. La totale, tendis qu'Eileen arborait le « OneMillion ». Quoi qu'il en soit, elle ressentait en elle quelque chose d'humain, mais pas totalement . Franchement étrange cette môme finalement. L'observant simplement d'un œil septique, elle la toisait de nouveau. Des guenilles. Elle est pourtant jolie cette jeune femme. Eileen ne comprenait pas comment elle pouvait supporter de s'habiller comme ça. Et puis sa voix s'élevait, son accent probablement slave claquant dans l'air. Une réfugiée ? Haussant un sourcil, Eileen était visiblement étonnée de voir la petite en face d'elle sourire. « Répeter...Mh. » Répéter, elle n'en pas prit la peine. Dans l'immédiat, tout ce à quoi elle pensait était de prendre une nouvelle douche. Son flanc commençait à la démanger. La cicatrisation prenait malheureusement plus de temps que prévu, chose dont elle avait finalement horreur. Cela faisait quelques jours qu'elle avait rencontré Thanatos, et son souvenir lui revenait bien trop souvent en tête à son goût. Les sons, les senteurs de cet espace commençait à peser sur elle. N'ayant plus l'habitude de rester aussi longtemps dehors, sa transformation involontaire s'était passée dans un endroit comme celui-ci. Et elle n'avait aucunement envie de rencontrer un nouvel Originel, bien que dans le coin, il soit peu probable qu'elle en rencontre un. Eileen baissa un instant la tête en souriant et lâcha plus bas pour elle-même. « J'suis pas rentré hein.. » Un ricanement nerveux s'échappa également lorsqu'elle remarqua que Makka avait prit la même position qu'elle. Portant maintenant la main à son front pour se le frotter, elle soupirait. Un cri se surpris s'échappait également lorsqu'elle sentit les doigts froids de Makka se fermer autour de son second poignet. Makka ? C'est pas commun. Un mec aux cheveux bleu et puis.. Elle ? Décidément, sa vie dans le coin allait être plus mouvementée que prévu. Feignant de s'éclaircir la gorge, elle fit mine de vouloir récupérer son poignet. Et ajoutant d'une voix douce, bien plus douce qu'elle aurait imaginé. « Je suis Eileen. elle lui adressa un sourire puis regardait son poignet.Makka, tu ne devrais pas toucher les gens comme ça, surtout si tu ne les connais pas.. » Après ces mots elle dévoila ses dents en un sourire sympathique. Ses yeux se posaient sur la jeune fille alors qu'elle rapportait son poignet contre elle, son regard tomba sur les pieds nu de Makka et elle se pencha pour récupérer la gourmette aux pieds de sa nouvelle rencontre, pour jouer avec, la faisant tourner entre ses doigts.
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| | | Invité
| Sujet: Re: Montres-moi ce que j'ignore. [PV Eileen Moore] Sam 18 Déc - 17:16 | |
| « Un monde puis un autre. »
Makka fixait l'étrangère droit dans les yeux. Elle ne reconnaissait pas le parfum qui entourait la femme. Après quelques instants de réflexion, elle sentit que la femme était une lycanne. Dans son ancienne meute, en Russie, ils y avaient de nombreux lycans. Sa famille, les Originels, s'amusaient à mordre ses pauvres humains pour en faire des esclaves. Makka se souvenait trop bien de ses frères et sœurs qui revenaient avec sur leur dos, ou dans leurs gueule, un humain, agonisant. La douleur, les cris que ressentait les humains lors de leur transformation, la jeune Hybride n'en dormait pas le soir. Et tout ça … Pour protéger la seule faible de la meute, la petite princesse du chef, elle. C'était à dégouter de sois-même. C'était pour cela que Makka ressentait de la sympathie pour ses humains devenus mi-bête, et qu'elle n'arrivait pas à leur faire plus de mal qu'on leur en a déjà fait pour elle. C'est pour cela qu'elle s'était montrée plutôt docile avec la lycanne. Mais, ce n'était pas une lycanne comme les autres. Elle possédait ce parfum indéfinissable pour l'hybride, cette odeur urbaine, piquante et pas naturelle, mais, elle possédait quelque chose de si humain. Les mots qu'elle semblait dire pour elle-même, Makka n'en comprenait pas leurs sens. Mais son esprit n'avait pas envi de se concentrer pour comprendre, elle les laissa s'échapper sans qu'elle n'en saisisse leur sens. La jeune Hybride tenait toujours fermement le poignet si immaculé de la femme. Et lorsque l'étrangère le récupéra, la jeune louve fut déçue. Elle recula d'un pas et fronça les sourcils. Offensée, elle n'acceptait pas un contact avec elle. La prenait-elle de haut ? Avait-elle peur d'elle ? Makka n'arrivait pas à comprendre cette réaction. Mais, l'expression déçue qui s'était dessinée sur son visage s'effaça très rapidement, lorsque l'étrangère parla avec une voix douce sans aucune once d'hostilité, elle comprit avec son ton que l'étrangère ne parlait pas méchamment. Un peu de concentration suffit à Makka pour comprendre ce que l'inconnue lui dit. Eileen … C'était un joli nom. Makka lui sourit et acquiesça à ce qu'elle lui expliquait. Il semblait que la lycanne vient du monde civilisé que l'hybride n'ose pas approcher. C'était étrange toutes les différences entre ces deux mondes, pourtant voisins. Elle vit Eileen se penchait et ramasser l'objet qu'elle avait trouvé. Makka fronça les sourcils. Elle récupéra l'objet l'objet sans laissé la lycanne l'observer longtemps. C'était impoli, voir même insolent, mais la jeune hybride n'avait aucune idées de ces conventions. Elle serra contre elle l'objet. « C'est … C'est à moi. »L'accent slave de Makka retentit brusquement. Elle désirait garder ce trésor, pour elle, ça signifiait plus qu'une simple gourmette. « Eileen … C'est moi, qui, trouver ça. »Elle essaya de faire comprendre à la lycanne, mais formuler les phrases étaient bien dur. C'était la dure étape de l'apprentissage. Elle essaya un petit sourire amicale pour se faire comprendre. Puis, elle reprit le poignet que garder jalousement Eileen contre elle. « Tu m'as pas dit où tu vivais. Moi, je vis ici. Mais toi. Tu vis dans ailleurs. Tu vis dans là où je ne connais pas. Un ami m'a parlé d'où tu vis … Mais. Moi, je n'ai été jamais là-bas. Dis-moi où tu vis ? »C'était bien dure de se faire comprendre … Surtout pour la petite russe. |
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