• Identité •

Personnage prédéfini ? : Non


Nom : St. John
Prénom : Nathan


Âge : 108 ans
Orientation sexuelle : Hétérosexuel
Rang : Hybride
Statut au sein du groupe : Mercenaire

• Physique •

- Il entre dans la pièce. Un pièce bien lugubre pour une chambre. Car à priori, c'est un chambre, ça en a tout l'air. En tout cas, on peu voir un lit. Et un commode. Enfin, là n'est pas la question.
- Il a donc passé le pas de la porte et la referme derrière lui. Un homme distingué. Il dégage un certains charme, de part ses vêtement bien sûr. C'est un homme qui à l'habitude des costumes et des tissus chic. Un pantalon droit sombre, des chaussures vernies. Une chemise blanche, simple, surmontée d'une veste, accordée au pantalon. Une cravate ? Ah oui ! La cravate, j'allais l'oublier. Et bien, rien d'extravagant. D'un gris sombre. Vous vous attendiez à quoi ? Des canards ? Hum .
- Il s'avance un peu, dans un soupir il desserre le nœud de sa cravate. Déboutonne trois boutons de sa chemise. Retire sa veste et le pose négligemment sur le lit. Il détache alors sa longue chevelure mauve. Mauve oui, vous avez bien lu. On n'est pas toujours redevable à la nature hein. Pourtant il a essayer de les teindre. Mais ça n'a jamais fonctionné. Allez savoir pourquoi, en un lavage tout est déjà partie. Et non, je vous vois venir. Ce n'est pas à cause de la qualité du produit. Il est déjà allé chez les meilleurs coiffeurs, sans succès. Le point positif est que sa chevelure dispose d'une grande douceur.
- Il observe alors le plafond épuré de ses yeux bleu. Un bleu étrange, profond. Tellement étrange que leur couleur n'est jamais la même. Selon la lumière, ou selon ses vêtements, leur teinte change. Variant du mauve, passant par le bleu jusqu'au gris. Cela varie oui, mais pas seulement a cause de facteur extérieur. Le changement s'opère souvent selon son humeur. Une humeur morose ou triste se verra caractérisé par la couleur grise. Une humeur neutre sera plutôt accompagné du bleu. Et si jamais par chance il lui arrivait d'être d'humeur enthousiaste, voir euphorique, alors ses iris vireraient plutôt vers le mauve.
- Personne n'a jamais su expliquer cela, mais il s'y ai habitué. Reprenons.
- Il s'assit alors sur la lit, finit de desserrer sa cravate jusqu'à défaire le nœud pour enfin la retirer. Il déboutonne entièrement sa chemise et la retire. Dévoilant alors son torse, musclé bien sur. Mais sa carrure n'est pas du genre imposante. Du haut de ses un mètre quatre vingt dix, il arbore plutôt une silhouette élégante et fuselée, bien que joliment dessinée.
- Il retire alors son pantalon en toile et enfile un jean puis un pull blanc, en lin, léger et très doux. Voilà sa tenue du dimanche comme on l'appelle dans le jargon français.

• Caractère •

Deux facettes. Il pourrait être gémeau tiens !

- Il se trouve au Blood Suck, à une table, entouré d'humains de tout sexe ! (hum)
- Dans le coin de la salle, comme à son habitude. Les jambes croisées, confortablement installé dans un canapé, une femme à chaque bras, qu'il titille souvent en caressant leurs cuisses. D'autre humains se joignent souvent à lui. Il délaisse une des deux femmes pour attraper une cigarette et la porte à sa bouche; puis il repasse son bras autour de la jeune fille qui attrape un briquet et lui allume. Il s'adresse alors à l'autre d'un ton charmeur.
« -Va me chercher un verre ma belle » lui dit-il en faisant glisser sa main sur sa cuisse, jusqu'à son entre jambe.
- Elle frissonne et s'exécute en lui lançant un sourire taquin. Entre deux bouffées de fumée, l'autre femme lui présente son poignet. Il le lèche sensuellement puis plante ses crocs doucement, avalant quelques gorgées. Elle soupire de plaisir et frissonne. L'autre reviens avec un verre alcoolisé et lui présente. Il le prend, sans un regard, boit doucement et lui rend. Elle le pose alors sur la petite table de verre devant eux. Il finit sa cigarette et l'écrase dans le cendrier, observant tour à tour les humains présents, en leur lançant un regard noir.
« C'est bon vous pouvez dégagez. »
- Lentement, ils s'exécutent un à un. Il retient alors une des filles en lui attrapant la cuisse, s'approche de son visage et lui susurre à l'oreille : « Pas toi ma belle. »
Ravie, elle reste là. Il remonte alors sa main, mordille son cou …
- S'en suit tous les fantasmes que vous pouvez bien imaginer. Sans dépasser les limites de l'indécence cependant, oh non ! Il ira dans les toilettes pour ça !

Même endroit, même heure mais cette fois-ci, il est entouré de vampires.
- Cette fois-ci, elle est placé à une extrémité du canapé, les jambes croisées, un bras sur le dossier. L'ambiance bat son plein, les discussions sont des plus intéressantes. Mais lui, il garde un visage neutre, impassible, se contentant de les observer, de les écouter, portant parfois son verre à ses lèvres. Ne participant à la conversation qu'en cas de nécessité, quand l'un d'entre eux s'adresse à lui.

- Alors oui, Nathan n'a pas un caractère stable. Il est arrogant, manipulateur et manque cruellement de pudeur en présence d'humains, tandis qu'il se retrouve silencieux, discret et observateur avec les vampires.

- Que pensez-vous de cela alors ?

• Histoire •

- Ils vivaient en Angleterre. Il y a donc un siècle. Un originel et une mordue, transformée par ses soins. Ils s'étaient juré un amour éternel et sans borne. Leur union était pourtant controversée. Lui avait fait fortune dans les finances. Et elle, elle n'était rien aux yeux se ceux monde. Du moins, rien d'important.
- Elle était une courtisane, une fille de joie en somme. Prénommée Victoria. Elle travaillait dans une maison close plutôt réputée, mais elle, elle ne l'était pas. Son charme était enivrant, mais on la jugeait trop timide, trop prude pour ce métier. Cela ne l'empêchait pourtant pas d'avoir des clients, au contraire. Bien sûr, elle ne se donnait pas avec plaisir, c'est en cela que les hommes appréciait sa compagnie. Ce qui lui valut de n'avoir à faire qu'à des dominateurs qui aimait la briser. C'était un jeu, un concours, à qui lui fera verser le plus de larmes.
- Pourtant, leur rencontre ne se fit pas dans cet établissement, bien au contraire. Il n'était pas de ce genre là. Il trouvait cela déshonorant pour son image, certes. Mais il trouvait ce métier tout aussi dégradant. Il n'arrivait pas à concevoir que l'on puisse payer pour de l'amour. Dès que le sujet était abordé, il quittait généralement la pièce où se mettait hors de lui. Les hommes en riaient. Les femmes elles, l'estimaient pour cela. C'était un « homme à femmes » pourtant. Il aimait s'adonner à ces jeux érotiques, mais ne dépassait jamais la barrière.
- Ils s'étaient donc rencontré dans un parc floral. Il était richement vêtu. Elle portait une robe, simple, sans fioritures. Mais elle avait comblé ses yeux et son cœur dès le premier instant.

- Depuis, ils ne se quittèrent jamais. Leur passion était des plus vives. Leur amour était des plus intenses. Ils ne supportaient jamais l'absence de l'autre.
- Puis vint la consécration de leur bonheur. Un petit garçon qu'il prénommèrent Nathan. « Dieu a donné ». Et Dieu leur avait beaucoup donné avec ce petit être, adoré et chéri par ses parents.

- Il a eu une enfance bien heureuse, plus que satisfaisante. Il était choyé oui, mais il était indépendant. Ses parents ne le surprotégeait pas au point de ne pas le laisser vivre. Il était un jeune garçon fougueux et plein de vie. Ils savaient qu'il avait besoin de sa liberté.

- A l'âge de dix ans, son père embaucha un Maitre afin qu'il lui enseigne un art martial. Il pouvait ainsi déverser son trop plein d'énergie qui ne demandait qu'un peu de liberté.
- Plus il vieillissait, plus son charme devenait important. Approchant de la majorité, il rencontra de nombreuse humaine avec qui il eu plus ou moins d'affinité. Il n'était pas très sérieux dans ce genre de relation, préférant le plaisir charnel aux preuves d'affection. Pourtant, il tomba un jour amoureux. D'une jeune fille très jolie, mais aussi très discrète. Son premier et son dernier amour. Aucun des deux n'osèrent approcher l'autre. Lui par arrogance. Elle par crainte sans doute.

- Passé une vingtaine d'années, il se surprit à constater la longueur qu'avait son métabolisme à évoluer. S'ensuivit une longue discussion avec ses parents qui ne déboucha sur aucune querelle. Il était seulement abasourdit par tout cela : sa nature, leur condition, leurs habitudes., Amélia … Entre autre.
Plus tard, il eu l'occasion de goûter au sang humain et quelle fut sa surprise lorsqu'il découvrit que c'était appréciable.

- Il ne tua cependant jamais en se nourrissant, se contentant de quelques gorgées de ses amantes, qui n'accentuaient que leur plaisir.

- De longues année plus tard, ses parents le quittèrent pour une sorte de tour du monde en amoureux. Son père lui légua alors un peu plus de la moitié de leur fortune. Une somme qui lui permettrait de ne pas avoir à travailler pendant un certains temps. Il fit alors de bons bénéfices en les plaçant intelligemment.
- Mais au bout de longues années de routine et de lassitude, il se décida à rejoindre les rangs d'Amélia. Obéissant aux ordres bien sûr, mais cherchant surtout à se mettre sous sa protection.

• • •

- Cela fait maintenant une bonne dizaines d'année qu'il est sous sa coupe, sans jamais avoir broncher. Il a toujours une vie bien aisée, s'adonnant à quelques plaisirs charnels, de ci de là.