Coalition
Nom : Rosemay
Prénom : Lucia
Âge : 18 ans
Orientation sexuelle : Hétérosexuelle
Métier : /
Membre de la Coalition ? Non
Pro-vampires ? Non
Physique :
Comment me décrire ? Et bien, je suis rousse. Enfin, mes cheveux sont plutôt rouge mais bon. Ils sont légèrement ondulés et me tombe jusqu’au milieu du dos. J’ai aussi une frange qui, des fois, me cache la vue. Mais je corrige ça rapidement dans un gracieux mouvement de tête ou alors avec ma main. Parlons maintenant de mes yeux. Ils sont de la même couleur que mes cheveux, quoi qu’un peu plus foncés. J’ai le teint un peu blanchâtre − je dois tenir ça de ma mère. Ma lèvre inférieure est souvent en sang car j’ai pour tique de la mordre tout le temps. Je porte toujours des gants qui remonte jusqu’au dessus de mes coudes pour cacher les marques de blessures. Je mets souvent des corsets de la même couleur assortis à la couleur des gants. Je ne mets jamais de robe mais je n’ai rien contre les jupes avec des collants opaques et les jeans. Je ne porte jamais de manteau mais plutôt des gilets fins. Pour les chaussures, je mets toujours les mêmes bottes, lacées devant ou des baskets. J’ai toujours avec moi un poignard et un livre − mais ce n’est pas pour les mêmes raisons − ainsi que des élastiques pour les cheveux mais ça c’est une autre affaire. Je suis assez grand, si on considère le fait que 1m75 c’est grand. Je m'habiller toujours selon mes humeurs mais majoritairement en noir ou en rouge foncé.
Caractère :
J’ai très mauvais caractère ça je peux vous l’affirmer. Voici quelques « jolies » mots pour vous désigner un peu ma personnalité : mauvaise, sadique, incompréhensible, sarcastique, prétentieuse et voyons… Ah oui ! Têtue aussi. Je n’aime pas avoir tort, ça c’est sûr. Dès que quelqu’un me contredit, j’essaie à tous prix de confirmer ma version. Par tous les moyens.
Passe temps favoris ? Torturer les gens, physiquement et mentalement. Bien sûr, ça ne va pas jusqu’à l’écartèlement − je ne suis pas aussi sadique non plus ! − Juste une vanne, une méchanceté, un coup de pied, un coup de coude… bref tous ce qui peut blesser.
Ce que j’aime − à part faire du mal aux autres −? Dormir, manger, écouter de la musique et c’est tout. Cela suffit largement pour remplir mes journées. J’aime aussi me promener le soir lorsque le soleil vient de ce coucher et que la lune n’est pas complètement levée − mais ça c’est pour occuper mes nuits. Niveau Vampire, je les déteste. Tous sans exceptions ! Je ne suis pas très souvent déstabilisée − même si un météorite tombait sur la terre − ou gênée mais par contre, lorsque je le suis, je deviens toute rouge. Je n’aime vraiment pas grand monde. Je souris très souvent, surtout pour me moquer de quelqu’un mais des fois je souris très franchement. Je n’ai jamais vraiment ris au éclat, même si je pense que cela me ferait le plus grand bien. Malheureusement, je n’ai jamais vraiment trouvé le moment. Je suis très souvent dans la lune et n'écoute pas forcément les gens qui me parlent.
Histoire :
« J’ai longtemps été des vôtres, mais maintenant, c’est fini ! » Ces paroles sont celles de ma mère hybride juste avant de se suicider. Ne pensant qu’à elle et à mon père mort quelques jours avant, elle n’aurait jamais imaginé dans quelle galère elle m’avait mise.
Revenons un peu avant cela, voulez-vous. À cette époque j’avais huit ans − en considérant le fait que j’en ai 18 à présent. Avant, tout allait bien dans ma vie jusqu’au jour où ma mère m’a dit qu’elle était à moitié vampire. Cela m’a fait un choc mais j’étais trop petite pour en comprendre les conséquences.
Quelques années plus tard, alors que je fêtais mon dix-septième anniversaires, des hommes − enfin je suppose, je n’ai pas vu leurs visages − habillé en noir, entrèrent et embarquèrent mon père malgré les cris de ma mère et mes pleures. Après cet « enlèvement » ma mère devint folle et se mit à me frapper. Des marques tâchaient mon corps et mon visage. Quelques jours après l’enlèvement de mon père, je m’enfuis loin de cette folle que je ne considérais plus comme ma mère. « Jamais je ne retournerais là-bas ! » disais-je. Mais je ne tenus pas ma paroles car quelques jours après, je retournais dans ma maison et je faillis mourir à cause de ça. En entrant, j’appelais ma mère. Cherchant dans toutes les pièces je finis par l’entendre.
« Laissez moi tranquille ! Je ne suis pas une buveuse de sang comme vous ! »
Une voix que je ne connaissais pas a répondu :
« Si tu l’ais. Tu ne peux pas le renier. »
J’osais mettre la tête dans l’entrebâillement de la porte. Mon sang ne fit qu’un tour lorsque je compris qui étaient les hommes en face de ma mère. Des Vampires, certes, mais c’était aussi eux qui avait enlevé mon père.
« Vous m’avez pris mon mari et ma fille que voulez vous d’autre ?
- Nous n’avons pas touché à ta fille, je n’en vois pas l’utilité. Nous avons déjà eu ton mari, ça nous suffit. Pour ta fille, et bien, elle a dû partir de son plein gré. Te connaissant, tu as dû faire quelque chose pour, n’est-ce pas ? Tu es des nôtres depuis le début de ta vie, arrête de la renier ! »
Ma mère se pencha pour ramasser un couteau de cuisine − sûrement tomber là, je ne sais comment − et le pointa sur sa poitrine au niveau de son cœur.
« J’ai longtemps été des vôtres, mais maintenant, c’est finit ! »
Sur ce, elle s’enfonça le couteau dans la poitrine de toutes ses forces et descendit le long de son corps. Elle s’écroula dans une marre de sang. Je portai mes mains sur ma bouche pour étouffer un cri. Des larmes coulèrent sur mes joues. Je ne pus rester plus longtemps là, sans rien faire. Mais que pouvais-je faire contre des Vampires ? Je m’enfuis lâchement. En partant j'entendis :
«À présent, elle a payer ça dette. »
Je courus longtemps dans la forêt, mes pas éclairés par la lune. Épuisée, je m’assis au pied d’un arbre et m’endormis dans mes sanglots. L’aube me réveilla. Je me leva puis rejoignit la ville lentement. Au lieu de me diriger vers chez moi, je me dirigea vers le parc. Je m’assis sur un banc et résuma la situation : mon père c’est fait enlevé et est probablement mort, ma mère à moitié vampire, c’est suicidé, et moi, j’étais assise là, seule, à 17 ans et à moitié morte de chagrin et de haine.
Je restai quelques heures assise ainsi à ruminer. Je décida soudain de me reprendre en main. Je me leva et partit vers ma maison. Là-bas, je ne passa pas par la cuisine, craignant que le corps de ma mère y soit encore. Je récupéra tout l’argent qui restait et partit. Où ? Là où le vent m’a guider. Le problème du vent, c’est qu’il ne va jamais dans la direction qu’on lui dit, ce qui pose souvent des problèmes. Jamais je n’aurai pus croire que je me retrouverai à demander l’hospitalité à mon cousin. Je resta un ans chez lui puis partit à ma majorité. J’espère que cette fois, c’est la bonne.
Autres ? Rien à ajouter. À si, je ne peux pas faire les « c » cédille majuscule donc quand je fais « Ca » ça veut dire « ça » :)
