Deux destins, un entraînement, une vie (Satine Diamonds)

Il n'y avait pas eu besoin de réveil aujourd'hui pour qu'Aleksei soit prêt à partir. Il était à l'heure, et même en avance car la veille, on lui avait communiqué un ordre qui avait su le mettre mal à l'aise. Un entraînement organisé par la Coalition allait avoir lieu, entraînement qui réunirait plusieurs nouveaux membres tout juste arrivés, ou quelques anciens qui avaient besoin de se perfectionner dans le maniement de leurs armes. L'entraînement en lui-même n'avait rien de gênant, c'était plutôt le lieu qui embêtait profondément le jeune homme. Il ne pouvait pas refuser, après tout c'était un ordre, pour autant s'il avait eu le choix, il se serait empressé de ne pas venir. L'entraînement se déroulait dans une ferme un peu à l'écart, une ferme qui était abandonnée depuis peu des suites d'un massacre en ayant choqué plus d'un. Pourtant, le plus choqué d'entre tous se rendait sur les lieux mêmes, sans avoir de mot à dire à cela. Ainsi, à la suite de cette annonce, Aleksej n'avait pas réussi à trouver le sommeil, et c'est donc après plusieurs heures d'activité sans avoir fermé l'œil qu'il repartait en direction des fermes. Puisqu'il était prêt en avance, le russe avait eu l'idée de se rendre sur les lieux plus tôt. Malheureusement pour lui, les souvenirs qu'il avait en ce lieu étaient loin d'être enterrés.

Par rapport à la ferme dans laquelle il s'était rendu avec sa famille, il y avait de nombreux changement. Tout était vide, poussiéreux, plus aucun meuble n'était présent dans la pièce, les volets étaient fermés et malgré quelques faibles espaces entrouverts, le soleil et ses rayons avaient du mal à traverser cet espace d'ombre au lourd secret. Tout était différent, mais pourtant, les choses ne changeaient pas vraiment. Si tout avait été débarrassé, si les meubles avaient tous été retirés, il était simple de savoir pourtant où ils avaient été placés par le passé : les traces sur les murs demeuraient et il fallait souhaiter délibérément les ignorer pour ne pas les remarquer. Malgré ces changements apparents cependant, Aleksej ne semblait pas réagir, son visage semblait impassible, dénué de toute expression de tristesse ou de peur. Le jeune homme fit quelques pas de plus sur le sol poussiéreux de la bâtisse et se rendit dans ce qui fut l'espace d'un soir, la chambre de deux de ses sœurs. Nouvelle pièce vide, l'odeur de renfermé avait remplacé celle du sang et c'était une bonne chose. Pourtant, deux taches sombres ornaient le plancher, vestige d'un combat futile ou d'une orgie monstrueuse, tout dépend les points de vue. Les pas d'Aleksej commencèrent alors à le guider jusqu'à ces deux traces demeurant, mais bien vite sa raison reprit le dessus et le força à faire volte face. La suite ne fut pourtant pas plus agréable.

Le jeune homme passa tout près d'un mur où des impacts de balles étaient ancrés et il rejoignit rapidement l'étage, tout aussi poussiéreux et silencieux que le reste. Une première porte, close, visiblement en mauvais état cachait la seconde chambre qui avait abrité ses deux autres sœurs, un peu plus loin, celle de ses parents et juste à côté, juxtaposée, celle que Aleksej avait lui-même occupé. Il s'arrêta à la porte et observa en silence cette pièce-ci, revoyant à merveille les meubles qui s'y trouvaient du temps où il y avait dormi. Il revoyait sa mère l'extirpant de son lit en hâte et le serrant contre lui, il entendait de nouveau les cris de ses sœurs et les coup de feu tirés par son père. Et puis il était là, stoïque face à la pièce dans laquelle il avait perdu connaissance, se trouvant exactement à la place où le vampire avait siégé un moment avant d'entrer d'un pas lent. Ses chaussures claquaient sur le parquet parfaitement entretenu à l'époque, et puis il y avait ce ricanement... Aleksej tourna soudainement les talons en pestant contre lui-même. Pourquoi était-il venu là ? Pourquoi s'était-il rendu dans cette maudite maison ? Où avait-il donc la tête pour penser que ces souvenirs étaient déjà lointain alors que quelques mois tout juste venaient de s'écouler ? Le jeune homme fit le chemin qu'il venait de parcourir dans le sens averse, et bien plus rapidement que la prouesse réalisée plus tôt. Aussi rapidement que chez lui lorsqu'il descendait les escaliers, comme s'il y avait toujours été habitué, Aleksej se dépêcha de rejoindre le rez-de-chaussée en hâte. Toutefois dans sa précipitation, il ne vit pas la demoiselle contre laquelle il se heurta brutalement. Un peu sonné, le jeune homme fit quelques pas chancelant en arrière avant de murmurer.

- Izvinitié...

Le garçon tiqua à ses propres paroles. Le Russe était sa langue natale et il lui était difficile de ne pas l'utiliser dans de pareils moments. C'était spontané, presque une habitude, voire même un réflexe. Aleksej leva sa main droite et la glissa dans ses mèches de cheveux tout en fixant un point invisible au sol, apparemment gêné. Le jeune homme s'éclaircit un peu la voix afin de parler plus clairement qu'il ne l'avait fait en prononçant son excuse russe, et il reprit la parole après une brève réflexion, s'efforçant cette fois, de parler dans une langue compréhensible.

- Pardonnez-moi... Je ne vous ai pas fait mal ?

Cet ordre bien que me paraissant inutile, je ne pus refuser à m'y soumettre, comme tous membres de la coalition il me fallait obéir, mais je n'en avais pas envie, j'avais appris à me battre et je ne voulais pas simplement affronter des humains contre lesquels, pour la plupart, je ne pouvais que, au mieux, m'amuser. Des jeunes recrues sans expérience de la vie et des combats, je suis jeune mais pourtant je manie les lames bien mieux que nombres de personnes membres de la coalition.

Je me résignais néanmoins à accepter, puis ma curiosité fut piquée par le fait que ce jeune homme avait eut du mal à digérer cet ordre lui aussi, mais cela n'était pas dû au fait qu'il ne voulait pas comprendre, pour l'avoir longuement observé comme tous les membres présents le soir de l'ordre, il avait retenu mon attention, son attitude froide, son regard si dur mais si triste. Il faisait pourtant partie des recrues que je détestais, ces misérables petits nouveaux, incapables de manier une arme, voulaient s'attaquer à des vampires créatures millénaires pour certaines et d'autant plus puissantes. Quelle naïveté. Mais revenons en à ce jeune homme, non, lui était différent, je lisais la haine dans ses yeux, comme beaucoup il avait perdu des êtres chers, mais quand fut mentionné le lieu où devait avoir lieu l'entrainement, ce n'était plus de la haine que je lisais mais de la peur, de la tristesse. Qui avait il donc là-bas pour que sa peur soit si grande ? Ce soir la j'avais donc décidé de veiller devant chez lui après l'avoir suivi à la sortie , mais par chance il habitait juste à côté de chez moi et la filature fut d'autant plus facile.

Je dormis peu cette nuit là, surveillant les mouvements dans le couloir, je veillais à savoir quand il partirait. Quelques secondes après qu'il soit sorti je le suivis, de loin je le gardais a l'oeil je ne voulais pas le perdre, ce garçon semblait perturbé, bien que le montrant peu il cachait une chose, mais je ne saurais dire quoi. Comme je m'y attendais il allait en direction du lieu de l'entrainement, une ferme à l'extérieur de la ville. Je me rappelais qu'il y avait eut un massacre ici il y a de ça quelques mois, une bien triste histoire : toute la famille russe me semblait il, fut tuée par des vampires bien que dans les journaux on parla d'assassinat. Que de naïveté chez les reporters, que de bêtises surtout, ils nous pensaient les maîtres du monde et le sommet de la chaine alimentaire alors que nous étions rien d'autre que des animaux chassés et traqués servant de nourriture à des êtres ignobles et sans scrupules.

Il avançait à une allure soutenue, de mes jambes frêles et petites je devais presque courir pour le suivre mais ne voulant pas attirer l'attention je le laissais me distancer, il était tellement obnubilé par sa marche qu'il en oubliait de veiller autour de lui, et il ne m'aperçut même pas a à peine cent mètres derrière lui le suivant. Je vis enfin la maison, il s'arrêta devant celle ci puis y pénétra je continuais de le suivre à bonne distance. Le temps me parut long, que faisait-il a l'intérieur ? Que pouvait il bien observer ? Que préparait-il ?

Finalement je ne tenais plus, ma curiosité bien que ayant diminué était toujours aussi importante, il me fallait le suivre, je voulais savoir. Je n'avais aucune confiance en lui, pourquoi donc ? À dire vrai je ne saurais le dire, mais son air perturbé depuis le début qu'on lui avait dis de se rendre dans cette maison, cet air de se renfermer sur lui même, son regard vide, il avait quelque chose qui me perturbait mais encore je ne saurais dire quoi. J'entrais donc à mon tour.

Tout étais si silencieux , aucun bruit, j'observais l'intérieur, mais rien, personne, une poutre craqua avec l'âge, ce craquement me fit sursauter.

- Foutu bois, murmurais-je.

Puis j'entendis les pas au-dessus de moi, le jeune homme était à l'étage, il avançait d'un pas lent, comme si il observait, mais qu'observait-il ? Je commençais à m'approcher des escaliers et à les monter lorsque d'un coup j'entendis un bruit sec, et un pas rapide se dirigeant en direction des escaliers. Je reculais vite mais a priori pas assez, il descendit les escaliers à une vitesse vertigineuse, comme si il connaissait ceux-ci depuis toujours, et me heurta de pleine fouet, m'envoyant valser, à moitié sonnée, mais encore lucide pour porter ma main à ma ceinture.

C'est alors qu'il prononça des mots dont je ne compris pas la signification mais que je pris pour du russe. Du moins je le crois.

Il passa sa main dans ses cheveux puis s'éclaircit la gorge tout en fixant, et en me demandant si tout allait, comme si je pouvais savoir si tout allait. Je me relevais alors faisant le tour de mon corps, passant ma main sur mon front ou une bosse apparut, sans doute aurait elle dû me faire mal.
Me relevant je constatais que je ne souffrais d'aucun autre mal, enfin, ce fut avant que je regarde ma main. En tombant celle ci s'était plantée dans un clou , et ma main saignait abondamment. Je lançai alors un regard en direction de Aleksej pour voir sa réaction. Puis lui répondit en tendant ma main saignante :

- Non tout va bien, merci. Mis a part ceci, mais ce n'est qu'un détail. Que faisais tu ici avant les autres ? Le rendez-vous était bien plus tard ... Je m'appelle Satine Diamonds, membre de la coalition tout comme toi.

Aleksej avait une main portée sur la rambarde en bois et l'autre, posée sur le mur glacée de la bâtisse. L'esprit du russe fut d'abord préoccupé par l'humaine qu'il venait de heurter, bien vite pourtant, il reprit ses esprits et tâcha de se redresser. Par habitude, ses yeux observèrent la position dans laquelle il se trouvait, et c'est par hasard qu'ils se portèrent sur ce mur. Brusquement, la main qui s'y appuyait se retira et le jeune homme dut poser un pied en arrière, sur une marche d'escalier, pour ne pas perdre l'équilibre. Aleksej tenta de ne pas trop s'attarder sur ce mur, il ne put cependant empêcher sa main de s'essuyer sur son torse, contre le tissus de son vêtement. Il ne craignait pas la salissure et n'était pas maniaque à ce point, c'était seulement ici que son père avait trouvé la mort. Ici, ou quelque part dans la zone. Le russe força un peu sur le bras le liant à la rambarde afin de se redresser alors que l'humaine face à lui semblait observer chaque partie de son corps. C'était là un étrange comportement, mais il n'y prêta pas grande attention pour l'instant.

Le jeune homme fronça les sourcils tout en plissant les yeux. Il connaissait cette jeune femme, mais il ne parvenait pas à la replacer dans un contexte précis. Si elle était en ces lieux, c'est sans doute parce qu'elle était membre de la Coalition, après tout, qui d'autre pourrait bien venir dans une ferme comme celle-ci : toute proche des ruines et totalement abandonnée ? Maintenant qu'il se concentrait un peu, peut-être bien que, en effet, il l'avait vu une ou deux fois aux côtés des autres membres de l'organisation. Teint pâle, longue chevelure blonde. Elle était plutôt jolie et si on ne se basait que sur les apparences, elle n'avait rien d'un combattant. Vu sous cet angle, Aleksej n'ont plus. Il n'avait ni la carrure pour cela, ni la santé. Mais il avait au moins la détermination, c'était peut-être également le cas pour la jeune fille.

La demoiselle arrêta sa main au niveau de son front : une légère bosse commençait à s'y former ; Aleksej, lui, avait eu plus de chance car il ne sentait qu'une forte douleur s'approchant d'une résonance. La chose allait lui passer s'il n'avait pas de blessure interne quelle qu'elle soit. La jeune fille arrêta un long moment son regard sur sa main avant de la tendre vers lui. Sa main était en sang, pourtant aucune réaction quelconque ne semblait animer le visage de la demoiselle. Pire, les mots qu'elle prononça par la suite n'inspiraient qu'une chose à Aleksej : la banalité. Une telle blessure était-elle banale à ses yeux ? Sans importance ? Un détail. Pourtant la blessure était profonde alors, aux yeux du jeune homme, c'était loin d'être un détail, bien évidemment, il n'avait aucun moyen de la soigner ici... A moins qu'ils aient laissé les affaires de soin de la famille d'Aleksej alors qu'elle était venue visiter sagement par le passé... Impossible puisque tout avait été débarrassé.

Pour le reste de la discussions, le russe ne put empêcher son visage de se crisper crescendo. Ce qu'il faisait ici ? Il venait pour l'entraînement et s'il était à ce point en avance, c'est parce qu'il avait horreur d'arriver en retard. Quoiqu'il en soit, elle n'avait pas à savoir l'origine de la venue d'Aleksej en ces lieux. Savoir pourquoi il était à ce point en avance ne l'amènerait à rien, d'ailleurs, pourquoi se trouvait-elle ici si tôt, elle aussi ? Satine Diamonds, curieuse que le jeune garçon n'appréciait pas vraiment pour le moment. Elle lui indiqua être membre de la Coalition également, ce qui lui confirma son impression, cela dit, il y avait autre chose. Il ne la croisait pas que dans le contexte du travail, il la croisait également à d'autres endroits, des lieux plus spécifiques qui sont censés l'éloigner du travail et du stress habituel. A force de l'observer en silence, le visage de la jeune fille lui revint enfin et l'expression de méfiance accrochée à son visage s'effaça peu à peu. Non seulement c'était une collègue, mais c'était aussi une voisine, sauf erreur.

- Tout ne va pas bien, mademoiselle, la blessure que je vous ai infligé indirectement est profonde et il faut la soigner aussi vite que possible. Suivez-moi, je vous prie.

Pas un mot de plus que déjà, Aleksej se mettait à marcher dans la maison, connaissant toujours aussi bien ce lieu. Sa courte escapade l'amena à une trappe incrustée dans le sol. Sans difficulté il la souleva et entreprit de descendre les escaliers abrupts menant à une cave aménagée. C'était en ces lieux que l'entraînement aurait lieu, et s'il avait besoin de soigner Satine, c'était bien ici qu'il trouverait le nécessaire. Sans véritablement s'en rendre compte, c'était machinalement que le russe avançait. Il savait que l'interrupteur était étrangement situé au plafond, il savait aussi que les marches étaient hautes et raides en haut, puis que la descente devenait plus douce et enfin, que la dernière marche était fêlée. La coalition avait arrangé ce lieu. Lorsqu'il était venu pour la première fois, il n'y avait ici que quelques vivres et beaucoup d'outils anciens entreposés. On avait fait le ménage et aménagé l'immense sous-sol selon les besoins. Le regard du russe se posa alors sur une trousse de secours dissimulée dans un coin alors qu'un mince et rare sourire étirait ses lèvres. Il récupéra la trousse et l'ouvrit afin de récupérer le nécessaire : désinfectant, bandages, gazes. Le jeune homme récupéra le tout et le tendit à Satine, il n'y avait plus de sourire sur son visage, comme à son habitude : aucune expression ne s'y trouvait.

- Voici de quoi vous soigner, mademoiselle Diamonds. A moins que vous ne teniez à ce que je m'en occupe moi-même. Ce serait normal après tout, je suis le responsable de cette blessure... Au fait, mon nom est Aleksej Nikolaevič.

Il avait l'air soucieux , distrait , ou peut être même mal à l'aise . Était ce le fait qu'il m'ait fait cette petite blessure ? Ou est ce ce lieu qui le perturbe autant ? Le jeune homme posa sa main sur le mur puis d'un coup la retira et s'essuya sur son torse comme si il voulait effacer ce contact sur sa main, comme si une salissure ancienne le marquait. M'attardant sur ce comportement , il était facile de faire le lien entre ce jeune homme et la maison , il y était déjà venu , mais pourquoi ? A quelles occasions ?

Fronçant les sourcils , il me dévisageait , il devait sans doute se demander pourquoi j'étais ici avec lui ... Qui n'en ferait pas autant ? Sait il que nous sommes voisins ? Je ne pense pas ou alors il dissimule parfaitement ses traits . Voyant ma blessure il avait l'air comme presque horrifié comme si une simple entaille pouvait causer la mort de quelqu'un . Ce jeune homme est bizarre , il semble lié à cette maison , mais distant de tout le monde , enfermé dans un monde à part . Que cachait il ?

Plus je le questionnais , plus il se crispait , mal à l'aise , ce n'était pas mon but premier de lui faire du tort . Mais au moins je savais qu'il y avait une chose important aux yeux de ce jeune homme , cette maison était un endroit important pour lui et il y tenait.

Puis inquiet il voulait s'occuper de ma blessure , comme si c'était grave enfin bon je lui suivis , restant néanmoins à quelques pas de lui . Je ne voulais pas être surprise si suite à toutes mes questions il décidait de changer de comportement . Il trouva facilement une trappe , descendit des escaliers et sans chercher, trouva un interrupteur , comme si ...

- Mais bien sûr murmurais-je

Je savais pourquoi cette maison lui tenant tant , il avait dû vivre ici , ses gestes , sa façon de se comporter en ces lieux , comme si de vielle blessure se rouvrait . Il avait dû se passer quelque chose d'horrible ici .

Me tirant de mes pensées , Il se présenta , Aleck , un jolie prénom que j'aimais bien et il me proposait de me soigner . Quelle délicate attention de sa part . Je lui tendis ma main avec prudence par peur sans doute ou simplement par manque de confiance .

- Tu sais je ne voulais pas te paraitre brusque ni déplacée dans mes questions . Juste que si nous étions amenés à faire équipe au sein de la coalition, et comme nous sommes voisins, j'aimerais savoir que je peux compter sur toi, que tu ne me lâcheras pas dans des situations dangereuses . Du coup je suis brusque mais je voulais savoir ce que tu cachais . Je pense comprendre que tu as vécu ici mais qu'il s'y est passé un drame , j'en suis désolée . Je n'insisterai pas plus mais si tu veux me dire pourquoi un jour , je serais apte à t'écouter .

Mon comportement contrastait , même ce jeune homme derrière ses airs d'insensible , de personne froide , je suis sure qu'il s'y cache une personne capable de grande chose . Étant seule dans la vie tout comme dans la coalition , j'aimerai avoir cet ami , lui faire confiance et partager une amitié . Il m'intrigue et m'attire , pas une attirance physique même si celui-ci est plus tôt attrayant , non une attirance toute autre comme si on pouvait être liés .

- La vie est parfois injuste , pour certains même souvent , mais il faut choisir si on veut avancer on non . Je pense que tu fais partie des personnes qui se relèvent et si tu n'y arrives pas je t'y aiderai .

Je rougissais après ces quelques mots comme si je venais de lui faire une confidence qu'il n'aurait pas dû savoir .

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